Maire-info
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Édition du lundi 2 mars 2020
International

L'appel à projets « Jeunesse VI » ouvert aux collectivités jusqu'au 23 mars

Ouvert aux collectivités jusqu’au lundi 23 mars, l’appel à projets « Jeunesse VI »  soutient « des projets de coopération décentralisée portant sur une durée de 12 à 24 mois (période juillet 2020 – juillet 2022), et les cofinancements seront attribués afin de permettre aux actions de débuter dès juillet 2020 », indique-t-on du côté du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.
Les collectivités et leurs groupements peuvent candidater sur un seul ou les trois volets suivants : « Jeunesse et volontariat », « Éducation de base »  et « Formation professionnelle ». Toutes les précisions concernant le montant du co-financement accordé et les critères de sélection sont précisés dans le cahier des charges accessible en pied d’article.

« Développer l’engagement citoyen et solidaire des jeunes des territoires » 
Le premier de ces trois volets « vise à développer l’engagement citoyen et solidaire des jeunes des territoires, d’une part en encourageant leur mobilité dans le cadre du volontariat, et d’autre part en accompagnant nos partenaires étrangers dans l’élaboration de politiques publiques destinées à mieux associer les jeunes à la vie démocratique locale, mais également à mieux les informer sur les sujets qui les concernent (opportunités de formation, emploi, droits, etc.) », précise le ministère. L’un des deux sujets - projets d’échanges de jeunes en volontariat ou projet de renforcement des capacités en matière de politiques publiques de jeunesse - peut faire l’objet d’une candidature.
Pour ce qui concerne l’envoi de jeunes (16-30 ans) de France à l’étranger et l’accueil de jeunes étrangers en France, les collectivités « devront mobiliser des dispositifs institutionnels de mobilité », tels que le service civique (Agence du service civique), le volontariat européen de longue durée (Agence Erasmus + Jeunesse et sport), le volontariat de solidarité internationale (ministère de l’Europe et des Affaires étrangères en partenariat avec France volontaires), le volontariat international en administration ou en entreprise (Business France). « Les collectivités sont invitées à prendre attache avec les organismes en charge de ces dispositifs pour en connaître les cadres réglementaires. Le dossier devra définir précisément les missions prévues pour chaque volontaire (durée du séjour minimum de trois mois) ».

« Soutenir l’accès à l’éducation sur tous les territoires » 
Le deuxième volet a trait à « l’éducation de base »  et « contribue à soutenir et étendre l’accès à l’éducation primaire et secondaire sans distinction de sexe sur tous les territoires, mais également à développer les échanges entre jeunes scolarisés par la mobilité ». Il peut être question ici de « développement des échanges inter-établissements visant à développer ou renforcer les pratiques éducatives et diversifier l’offre d’enseignements »  ; de « mobilité internationale des jeunes du secondaire s’inscrivant dans le cadre d’un projet pédagogique porté par un établissement scolaire »  ou de « mobilité des professionnels de l’éducation (enseignants, éducateurs, éducateurs spécialisés, etc.) ».
Le dernier volet, lui, « vise, d’une part, à encourager la mobilité des apprentis et des jeunes en formation professionnelle, mais aussi des enseignants et formateurs, entre établissements de formation situés sur les territoires des collectivités partenaires, ainsi que celle des jeunes demandeurs d’emploi dans l’année qui suit la fin de leur cursus de formation professionnelle ». Et d’autre part, à « soutenir les dynamiques d’échanges, de création et/ou de renforcement d’offres de formation professionnelle sur les territoires ». Dans ce cadre-là, « des fonds spécifiques de la Fondation Schneider Electric [sont prévus] pour promouvoir l’accès à l’énergie par l’éducation et la formation ».
Le ministère précise, enfin, que « la maîtrise d’ouvrage doit être assurée par une ou plusieurs collectivités ou groupements de collectivités et leurs homologues partenaires. La maîtrise d’œuvre peut être déléguée, par exemple, à une association ou à un établissement scolaire ou de formation. » 
Les projets émanant de collectivités rurales, péri-urbaines, ultramarines, ou mobilisant les jeunes des quartiers prioritaires définis dans la cadre de la politique de la Ville seront également privilégiés.

Ludovic Galtier

Accéder au cahier des charges.

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