Hospitalisations en hausse, mise en place d'une aide complémentaire : le point sur la situation sanitaire
Par AFP
Avec 2 099 nouvelles admissions, les hôpitaux accueillent désormais 24 205 malades du covid, contre 22 835 une semaine plus tôt et 20 532 le 26 mars.
La tendance est également toujours à la hausse dans les services de soins critiques, avec 171 nouvelles admissions et un total de 1 589 patients soignés en « réa ». Ils étaient 1 562 dimanche, et 1 523 il y a une semaine.
Côté contaminations, la moyenne quotidienne sur sept jours, qui lisse les à-coups statistiques, s'établit à 135 338 lundi, contre 130 014 la veille. Elle était de 138 067 cas une semaine plus tôt.
Depuis le début de l'épidémie, il y a plus de deux ans, 143 466 personnes ont été emportées par le virus en France.
Le virus du SARS-Cov2 circule encore de façon « soutenue » malgré l'infléchissement de la courbe des contaminations comptabilisées, a observé vendredi Santé publique France, ne pouvant pas affirmer « à ce jour » que le pic du rebond épidémique est passé.
Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a annoncé jeudi que la deuxième dose de rappel de vaccin contre le covid-19, jusqu'ici réservée aux personnes de 80 ans et plus, allait être ouverte aux 60 ans et plus dont la dernière injection remonte à plus de six mois.
Discothèques : la prise en charge des coûts fixes renforcée
Le dispositif de prise en charge des coûts fixes des discothèques et bars dansants ayant dû fermer à cause de la pandémie va être élargi et complété d'une nouvelle aide, selon un décret publié aujourd'hui au Journal officiel.
Les établissements fermés en décembre 2021 et janvier 2022 vont pouvoir bénéficier de l'aide dite « renfort » du gouvernement, qui compense certaines charges des entreprises sur ces deux mois, dès lors qu'ils pourront justifier d'une perte de 30 % de chiffre d'affaires, au lieu de 50 % jusqu'à présent.
Pour tenir compte de ce changement, le délai de dépôt des demandes d'aide est rallongé jusqu'au 30 avril.
Le décret instaure également une « aide complémentaire » , qui correspond à 50 % de l'aide perçue pour le mois de décembre.
« Elle est versée automatiquement, sans démarche de la part des entreprises, par la direction générale des finances publiques » , précise-t-il.
Le dispositif des « coûts fixes » avait été instauré pour les discothèques par un décret du 4 janvier. Il permet de compenser 100 % des charges dites « renfort » , qui correspondent notamment aux impôts, salaires et charges sociales ainsi qu'aux achats consommés.
Les discothèques et bars dansants ont depuis rouvert le 16 février, après deux mois de fermeture liées à la pandémie.
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