Médicaments génériques : l'arrêté suspendant les baisses de remises publié au Journal officiel
Par AFP
Daté du 4 août, un précédent arrêté avait plafonné au 1er septembre dernier les remises commerciales sur les médicaments génériques à 30 % du prix hors taxes de ces produits au lieu de 40 % auparavant. Ce plafond, avait décidé le gouvernement, devait diminuer progressivement pour atteindre 20 % début juillet 2027 (lire Maire info du 23 septembre)
Ce texte avait déclenché une levée de bouclier chez les pharmaciens d'officine pour qui les ristournes consenties par les laboratoires – destinées à encourager la dispensation de médicaments génériques, moins chers que les originaux –, génèrent une source significative de revenus. Paru mardi, un nouvel arrêté daté du 6 octobre rétablit ainsi de manière provisoire, jusqu'au 31 décembre 2025, les 40 % de remise autorisée sur le prix des médicaments génériques (lire Maire info du 25 septembre).
Cet arrêté prévoit en outre que la baisse autorisée passera à 30 % contre 20 % du prix de ces médicaments fixé dans l'arrêté précédent, au 1er janvier 2026 au lieu du 1er janvier 2028. Concernant les biosimilaires, ce nouvel arrêté maintient la création d'un plafond de remises de 15 % pour développer les médicaments biosimilaires substituables.
Première victoire
Saluant une « première victoire » , l'un des principaux syndicats de pharmaciens, l'Union des syndicats de pharmaciens d'officine (USPO), s'est félicité dans un communiqué publié dans la nuit d'avoir obtenu cette abrogation des baisses « à 25 %, puis 20 % d'ici l'horizon de 2028 » des remises sur les médicaments génériques. Le syndicat se dit « déjà mobilisé » pour que « le passage à 30 % » de ces remises, prévu « à titre transitoire au 1er janvier 2026 » par l'arrêté publié mardi soit « abandonné définitivement ».
Les pharmaciens s'étaient mobilisés pendant plusieurs mois – grèves des gardes avec refus du tiers payant en cas de réquisition, fermeture le 16 août, grève massive le 18 septembre – pour protester contre cette mesure, pointant des conséquences pour l'emploi pour les officines les plus fragiles, en zone rurale.
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