Mondial : 14 000 policiers et gendarmes mobilisés en France pour la finale dimanche
Par F.L. avec AFP
Le dispositif, présenté au ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin à la préfecture de police de Paris, est plus important que celui déployé pour la demi-finale remportée par la France face au Maroc (10 000 membres des forces de l’ordre). Samedi, comme lors de la demi-finale, les Champs-Élysées, à Paris, resteront ouverts à la circulation. En revanche, dimanche pour la finale, ils seront entièrement piétonnisés.
Gérald Darmanin a rappelé que lors de la Coupe du monde de 2018 remportée par la France, 600 000 personnes s’étaient rassemblées sur « les Champs » pour fêter la victoire.
Pour la finale dimanche, la préfecture de police de Paris a prévu 2 750 policiers et gendarmes dans la capitale. Ils étaient 2 000 samedi dernier.
Ultra-droite
Le ministre de l’Intérieur est revenu sur l’interpellation et le placement en garde à vue samedi dernier à Paris de 40 personnes proches de l’ultra-droite, « venus faire le coup de poing », a-t-il dit, en soulignant que plusieurs étaient recherchés par les services.
Il a expliqué avoir réuni hier soir « les chefs des services du ministère de l’Intérieur – et une nouvelle réunion doit se tenir ce matin (vendredi) – pour regarder particulièrement les activités de ces groupuscules d’ultra droite-durant ce week-end de Coupe du monde pour les suivre et les interpeller en cas de réunion ou de réunification de ligue (...) car certaines ont été dissoutes, comme Génération Identitaire ». « Il s’agit de quelques dizaines de personnes mais ces personnes sont dangereuses et seront suivies par le ministère de l’Intérieur », a-t-il poursuivi.
Il a estimé que « leur interpellation en amont (comme samedi dernier) rend inquiétants ces groupuscules que l’on doit absolument combattre et permet de documenter les propositions de dissolution d’associations à Paris, Lyon ou Nice ».
Dans la foulée du match entre la France et le Maroc, mercredi dernier, certaines villes ont vu se dérouler de graves incidents lors desquels des individus d’extrême droite ont agressé des supporters du Maroc, incidents qui, pour certains parlementaires de gauche, « s’apparentent à des ratonnades ». Au-delà de l’interpellation du groupe d’extrême droite à Paris, on relève qu’à Lyon, selon la préfecture, « un groupe de jeunes d'extrême droite s'est rapproché des supporters rassemblés sur la place Bellecour. Il y a eu une rixe et la police est rapidement intervenue pour repousser le groupe et le suivre ».
À Montpellier, une quarantaine de nervis a attaqué un groupe de supporters du Maroc aux cris de « On est chez nous », place de la Comédie. Des scènes similaires ont eu lieu à Nice.
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