Location touristique : 58 millions d'euros de taxe de séjour collectés par Airbnb en 2019
Quelque 28 000 villes en France ont perçu 58 millions d’euros de taxe de séjour sur les locations touristiques en 2019 via la plateforme Airbnb, a annoncé celle-ci vendredi, soit plus du double du montant de l’année précédente, la collecte étant désormais automatisée.
En 2018, quelque 23 000 villes s’étaient partagé 24 millions d’euros de taxe de séjour, perçue sur les locations entre particuliers effectuées via la plateforme pendant l’année.
Parmi les premières bénéficiaires : Paris, qui concentre quelque 65 000 annonces de logements, a perçu 15,3 millions d’euros en 2019, contre 7,5 millions l’année d’avant, suivie par les métropoles de Marseille (2,3 millions, contre 1 million en 2018) et Nice (1,8 million, après 1,1 million), précise un communiqué.
Selon Airbnb, « près de 20 % de ces recettes bénéficient à des communes de moins de 3 500 habitants », à savoir 10,5 millions d’euros, contre 3,2 millions d’euros en 2018.
Ce sont les collectivités municipales qui fixent le niveau de la taxe de séjour, entre 1 % et 5 % du prix hors taxe de la nuitée par personne.
La plateforme est désormais tenue de transmettre à ces communes des informations sur les locations, telles que le nombre de voyageurs, les montants des réservations effectuées et l’adresse des hébergements.
En effet, la loi Élan (Évolution du logement, de l’aménagement et du numérique) sanctionne la non-collecte de la taxe de séjour par les plateformes de location touristique : celles-ci s’exposent à une amende allant de 750 à 2 500 euros.
Cette loi inflige en outre jusqu’à 50 000 euros d’amende aux plateformes ne transmettant pas le décompte des nuitées durant lesquelles le logement est loué, ou proposant des résidences principales déjà réservées plus de 120 jours dans l’année. (AFP)
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