« 30 minutes d'activité physique quotidienne » : l'ANS et Paris 2024 espèrent l'implication de 12 000 écoles
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« Plus d’activités physiques dès l’école primaire ». L’Agence nationale du sport (ANS) et le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 (Cojo) ont débloqué, hier, une enveloppe d’un million d’euros dans le cadre du dispositif « 30 minutes d’activité physique quotidienne (APQ) ».
Celui-ci « vise à ce que tous les élèves, quelle que soit leur condition, puissent atteindre la recommandation de l’OMS pour la santé des enfants : au moins 60 minutes d’activité physique par jour, à l’heure où 87 % des adolescents français n’atteignent pas cette recommandation et où 20 % d’entre eux sont en surpoids », alerte le ministère chargé des Sports.
Un kit sportif et pédagogique gratuit proposé aux écoles
« L’objectif, ajoutent les services de Roxana Maracineanu, est de proposer aux écoles un kit sportif et pédagogique gratuit, composé de matériel sportif léger adapté à une utilisation dans l’environnement scolaire. Ce kit, accompagné de fiches conçues par des équipes pédagogiques, facilitera et enrichira la mise en œuvre des solutions proposées pour ''courir, sauter, lancer, danser'' dans le cadre des 30 minutes d’APQ [qui peuvent être fractionnées et combinées sur les différents temps scolaires mais aussi périscolaires, ndlr]. Le kit contribuera à donner le goût de l’activité physique et sportive aux élèves, à l’âge où se développent leur capital santé et leurs habitudes, participant ainsi directement aux objectifs de promotion de la santé à l’école ». Tony Estanguet, président du Cojo, préconisait ainsi, en février 2020, de « relancer des jeux d'antan » tels que l'épervier, la marelle ou la balle au prisonnier.
Près de 1 000 écoles investies
« Près de 1 000 écoles » se sont investies dans le dispositif « 30 minutes d’activité physique quotidienne » (à distinguer des cours d’EPS et du sport scolaire) depuis son lancement en février 2020. L’objectif est d’en atteindre 12 000, soit un tiers des écoles (1,25 million d’élèves et 60 000 enseignants), d’ici les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. « Les équipes pédagogiques volontaires intègrent la mesure 30 minutes d’activité physique quotidienne dans leur projet d’école pour une durée comprise entre 3 et 5 ans. Cette démarche permet d’impliquer les collectivités territoriales et l’ensemble de la communauté éducative, dont les parents ».
Pour « coordonner le dispositif », le ministère fait savoir que 101 référents départementaux ont été désignés, en février, au niveau des directions des services départementaux de l’éducation nationale (DSDEN) et des services départementaux à la jeunesse, à l’engagement, et aux sports (SDJES). « Les référents départementaux sont notamment chargés d’assurer l’accompagnement des équipes pédagogiques sur les projets développés au plan territorial et la formation des enseignants sur le dispositif (…) Ils contribuent aussi à la création et à la diffusion d’outils pédagogiques spécifiques, en complément de ceux développés aux échelons national et académique. »
3 millions de sportifs réguliers supplémentaires
La pression reposera en 2024, certes, essentiellement sur les épaules des athlètes tricolores engagés aux JO. Mais avec l’objectif de convertir au sport régulier 3 millions de Français supplémentaires par rapport à 2017 - le ministère poursuit sa promotion du Pass’sport (*) - cette échéance permettra aussi de mesurer l’efficacité des politiques publiques de lutte contre la sédentarité.
(*) 5,6 millions d’enfants vont pouvoir bénéficier d’une aide de l’Etat de 50 euros pour s’inscrire dans une association sportive à la rentrée scolaire 2021-2022.
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