Édition du vendredi 7 février 2014
Parution du Panorama 2013 des énergies renouvelables
Le bilan pour 2013 est en demi-teinte : c’est ce qui ressort du Panorama réalisé conjointement par le SER (Syndicat des énergies renouvelables), ERDF et l’Association des distributeurs d’énergie en France. Il ressort de cette étude que le raccordement des dispositifs de production d’énergie renouvelable (éolien et solaire photovoltaïque) est en nette diminution. On reste encore extrêmement loin des objectifs de la transition énergétique : l’éolien ne représente à ce jour que 3,3 % de la consommation d’électricité, et le photovoltaïque, 1%. Pour le seul éolien, on est aujourd’hui à moins de la moitié de la puissance visée pour 2020, avec un parc de 8,1 GW pour un objectif de 19 GW. Pour atteindre cette objectif, il faudrait installer 1 550 MW par an ; or ce chiffre a été, en 2013, de 630 MW seulement.
En matière d’éolien, le panorama note que, si le nombre de raccordements a crû de 8% en 2013, cette augmentation est inférieure de 23 % par rapport à l’année précédente. Les auteurs espèrent que la promulgation de la loi Brottes du 17 avril 2013, qui a simplifié le cadre législatif avec la suppression des zones de développement éolien et de la règle des 5 mâts (lire Maire info du 13 mars 2013), sera de nature à « redynamiser la filière ».
On peut noter tout de même que la filière a fait un bond considérable depuis une dizaine d’années : la puissance cumulée de l’éolien, au niveau national, a été mulitpliée par 800 depuis 2001, passant de 94 MW à 8 143 MW.
La répartition du parc éolien en France montre d’importantes disparités. Les championnes incontestées dans ce domaine sont les régions Picardie et Champagne-Ardenne, avec respectivement 141 et 147 MW de nouvelles capacités raccordées l’an dernier. « Cinq régions, précise l’étude, représentent à elles seules 58% du parc total installé ». Il s’agit des régions Champagne-Ardenne, Picardie, Bretagne, Lorraine et Centre. En revanche, on peut noter que la région Aquitaine – qui ne manque pourtant pas de vent – n’a strictement aucune installation éolienne à ce jour.
L’étude fait ressortir une augmentation « rapide et constante » de la puissance unitaire des éoliennes, liée aux avancées technologiques. Une machine installée aujourd’hui a une puissance « trois fois supérieure » à celle d’un éolienne de 2000.
Les constats sont assez similaires en matière de solaire photovoltaïque : la baisse des puissances raccordées de 26 % en 2013 par rapport à 2012. L’étude porte, précisons-le, sur les « grandes » installations (supérieures à 1 MW) raccordées au réseau national, et non sur les panneaux installés par des particuliers. Ce sont, sans surprise, les régions méridionales qui sont les mieux équipées (664 MW en Paca, 431 MW en Languedoc-Roussillon, 492 MW en Midi-Pyrénées), comparativement aux régions du nord du pays (80 MW en Nord-Pas-de-Calais ou 31 MW en Picardie). C’est la région Aquitaine qui devrait connaître le principal développement dans les années à venir, avec plus de 800 MW dans la « file d’attente » de la région. Contrairement à l’éolien, les perspectives d’installation laissent penser que les objectifs 2020 (5,3 GW) seront atteints dans le domaine du photovoltaïque.
Télécharger le Panorama 2013.
En matière d’éolien, le panorama note que, si le nombre de raccordements a crû de 8% en 2013, cette augmentation est inférieure de 23 % par rapport à l’année précédente. Les auteurs espèrent que la promulgation de la loi Brottes du 17 avril 2013, qui a simplifié le cadre législatif avec la suppression des zones de développement éolien et de la règle des 5 mâts (lire Maire info du 13 mars 2013), sera de nature à « redynamiser la filière ».
On peut noter tout de même que la filière a fait un bond considérable depuis une dizaine d’années : la puissance cumulée de l’éolien, au niveau national, a été mulitpliée par 800 depuis 2001, passant de 94 MW à 8 143 MW.
La répartition du parc éolien en France montre d’importantes disparités. Les championnes incontestées dans ce domaine sont les régions Picardie et Champagne-Ardenne, avec respectivement 141 et 147 MW de nouvelles capacités raccordées l’an dernier. « Cinq régions, précise l’étude, représentent à elles seules 58% du parc total installé ». Il s’agit des régions Champagne-Ardenne, Picardie, Bretagne, Lorraine et Centre. En revanche, on peut noter que la région Aquitaine – qui ne manque pourtant pas de vent – n’a strictement aucune installation éolienne à ce jour.
L’étude fait ressortir une augmentation « rapide et constante » de la puissance unitaire des éoliennes, liée aux avancées technologiques. Une machine installée aujourd’hui a une puissance « trois fois supérieure » à celle d’un éolienne de 2000.
Les constats sont assez similaires en matière de solaire photovoltaïque : la baisse des puissances raccordées de 26 % en 2013 par rapport à 2012. L’étude porte, précisons-le, sur les « grandes » installations (supérieures à 1 MW) raccordées au réseau national, et non sur les panneaux installés par des particuliers. Ce sont, sans surprise, les régions méridionales qui sont les mieux équipées (664 MW en Paca, 431 MW en Languedoc-Roussillon, 492 MW en Midi-Pyrénées), comparativement aux régions du nord du pays (80 MW en Nord-Pas-de-Calais ou 31 MW en Picardie). C’est la région Aquitaine qui devrait connaître le principal développement dans les années à venir, avec plus de 800 MW dans la « file d’attente » de la région. Contrairement à l’éolien, les perspectives d’installation laissent penser que les objectifs 2020 (5,3 GW) seront atteints dans le domaine du photovoltaïque.
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