Encore un mois pour candidater au Grand prix des maires RMC
Par Emmanuel Guillemain d'Echon
Les communes peuvent présenter un ou plusieurs projets à la fois sur un site dédié ; tout le monde, qu’il soit élu ou simple citoyen, a le pouvoir de le faire. Il y a en tout sept catégories : « ville/commune sociale », « mobilité », « aménagement », « développement économique », « énergie et environnement », « numérique et services », « sport et culture ».
Les prix seront remis le 17 novembre, au moment du Congrès des maires de l’AMF, lors d’une soirée présentée par les animateurs de l’émission des Grandes gueules, qui parrainent l’événement. À partir du 7 novembre, une dizaine de maires seront interviewés à l’antenne pour présenter leur projet, et les lauréats seront invités le 18 à la radio dans une émission spéciale consacrée au prix.
De bonnes idées répondant à des défis communs
Celui-ci a toujours récompensé l’énergie des élus et leur sens de l’initiative, d’idées simples comme la création d’une aire de jeux inclusive à Vannes, lauréate en 2020 de la catégorie « sport et culture », à l’engagement de tout un mandat comme le programme de rénovation et de dynamisation engagé à Luzy, « village du futur » dans la Nièvre, par sa maire Jocelyne Guérin.
L’idée du prix est de mettre en valeur les idées des élus où qu’ils soient, quelle que soit la taille de leur commune, comme ce fut le cas en 2020 pour Langoëlan (Morbihan, 380 habitants), que le dynamisme de son ancien maire, Yann Jondot, a placé sur la carte de France, permettant à des centaines de communes, souvent de petite taille, d’agir pour rendre accessibles aux personnes handicapées leurs bâtiments publics, le tout à très faible coût.
Les projets innovants qui peuvent essaimer partout sur le territoire sont particulièrement appréciés, comme celui de Cahors (lauréat « énergie et environnement » ), qui a mis en place un programme de pointe de rénovation des logements dans le centre-ville médiéval, un casse-tête pour nombre de villes et villages, le tout avec des matériaux biosourcés (chanvre, paille, laine de bois…) et locaux.
Le prix a récompensé aussi bien des programmes sur le long terme et basés sur les relations humaines, comme la série des bourses et chantiers mis en place à Coulaines pour lutter contre la petite délinquance des jeunes (catégorie « ville/commune sociale » ), que des équipements et investissements conséquents, en lien avec des défis actuels, comme la création d’un magasin en ligne pour les commerçants du centre-ville de Calais (catégorie « développement économique » ), ou la création d’un espace de coworking et de télétravail au coeur de la ruralité, dans la communauté de communes Coeur de Brenne (« numérique et services » ). Il est à noter que les communautés de communes, d’agglomération et métropole peuvent également candidater.
Lors des premières éditions, plus de 400 candidatures avaient été reçues. Celle de l’an dernier, marquée par la crise sanitaire et le renouvellement des équipes municipales, en avait enregistré deux fois moins, mais les créateurs du prix espèrent bien faire mieux cette année.
Toutes les anciennes communes lauréates sont visibles sur le site du Grand prix des maires, où l’on peut également remplir en ligne son dossier de candidature.
Accéder au site d’inscription.
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