Édition du jeudi 27 septembre 2012
AMF : les élus de gauche suspendent leur participation au bureau de l'association
Les élus de la majorité présidentielle ont quitté hier matin la réunion du bureau de l’AMF pour protester contre « le refus du pluralisme » manisfesté selon eux, par la droite. Dans un communiqué publié quelques heures après, le président de l’AMF, Jacques Pélissard, a expliqué que les élus de gauche composant le bureau de l’association (18 sur 36, sa composition étant paritaire) remettaient « en cause les modalités de l’élection du président au suffrage universel direct par les adhérents de l’AMF ».
Les maires présents en novembre dernier au 94e Congrès des maires s’en souviennent sûrement. Fait exceptionnel, le congrès de l’AMF se clôturait sans l’adoption de résolution finale. A l’origine de l’événement, le différend entre élus de droite et de gauche sur le mode de représentation des maires au sein de l’association, qui renouvelait l’an dernier ses instances dirigeantes. Alors que les statuts de l’AMF donnent à chaque maire une voix, les élus de gauche, emmenés par le secrétaire général de l’association, André Laignel, demandaient que cette représentation tienne compte de la démographie des communes.
Le 8 décembre 2011, le bureau de l’AMF décidait de mettre en place un groupe de travail sur la révision des statuts. Faute d’accord, le sujet était à nouveau à l’ordre du jour du bureau d’hier au cours duquel les élus de gauche ont décidé de suspendre leur participation.
Une décision qui a fait aussitôt réagir le président de l’AMF. Dans son communiqué, Jacques Pélissard a « condamné les attitudes partisanes qui visent à empêcher l’AMF de continuer à exprimer de manière collective sa voix forte et indépendante ». Il « tient à rappeler, poursuit le communiqué, que les membres des instances de l’AMF sont élus par tous les adhérents et ne représentent pas les partis politiques ». Pour Jacques Pélissard « cette attitude, en décalage total avec l’action réelle de l’AMF tant dans les institutions nationales que sur le terrain, méconnait aussi un principe fondamental qui fait du président le porte-parole des positions de l’AMF devant les pouvoirs publics après recherche du consensus ». Interrogé par l’AFP, André Laignel se plaint plus largement de « l’incapacité de travailler sérieusement à l’AMF ». Concernant l’élection du président, le secrétaire général de l’association et les autres élus de gauche réclament « un équilibre dans le respect du principe : un maire, une voix ». Selon André Laignel, « plusieurs formules sont possibles », dont celle d’une alternance droite-gauche. « Nous tendons la main et souhaitons des rencontres rapides pour fixer les règles du jeu démocratique », ajoute-t-il.
Ce clash intervient alors que l’AMF s’apprêtait notamment à adopter, puis à rendre publique, sa contribution à l’acte III de la décentralisation.
Les maires présents en novembre dernier au 94e Congrès des maires s’en souviennent sûrement. Fait exceptionnel, le congrès de l’AMF se clôturait sans l’adoption de résolution finale. A l’origine de l’événement, le différend entre élus de droite et de gauche sur le mode de représentation des maires au sein de l’association, qui renouvelait l’an dernier ses instances dirigeantes. Alors que les statuts de l’AMF donnent à chaque maire une voix, les élus de gauche, emmenés par le secrétaire général de l’association, André Laignel, demandaient que cette représentation tienne compte de la démographie des communes.
Le 8 décembre 2011, le bureau de l’AMF décidait de mettre en place un groupe de travail sur la révision des statuts. Faute d’accord, le sujet était à nouveau à l’ordre du jour du bureau d’hier au cours duquel les élus de gauche ont décidé de suspendre leur participation.
Une décision qui a fait aussitôt réagir le président de l’AMF. Dans son communiqué, Jacques Pélissard a « condamné les attitudes partisanes qui visent à empêcher l’AMF de continuer à exprimer de manière collective sa voix forte et indépendante ». Il « tient à rappeler, poursuit le communiqué, que les membres des instances de l’AMF sont élus par tous les adhérents et ne représentent pas les partis politiques ». Pour Jacques Pélissard « cette attitude, en décalage total avec l’action réelle de l’AMF tant dans les institutions nationales que sur le terrain, méconnait aussi un principe fondamental qui fait du président le porte-parole des positions de l’AMF devant les pouvoirs publics après recherche du consensus ». Interrogé par l’AFP, André Laignel se plaint plus largement de « l’incapacité de travailler sérieusement à l’AMF ». Concernant l’élection du président, le secrétaire général de l’association et les autres élus de gauche réclament « un équilibre dans le respect du principe : un maire, une voix ». Selon André Laignel, « plusieurs formules sont possibles », dont celle d’une alternance droite-gauche. « Nous tendons la main et souhaitons des rencontres rapides pour fixer les règles du jeu démocratique », ajoute-t-il.
Ce clash intervient alors que l’AMF s’apprêtait notamment à adopter, puis à rendre publique, sa contribution à l’acte III de la décentralisation.
C.N.
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