L'AMF s'associe à l'hommage rendu aujourd'hui aux élus de Nanterre, tués il y a dix ans lors d'une séance du conseil municipal

Le 27 mars 2002, à 1h11 du matin, au moment où le conseil municipal de Nanterre, à majorité communiste, s'apprêtait à clore une longue séance de décisions budgétaires, l'un des rares spectateurs, Richard Durn, s'était levé, avait brandi un pistolet automatique et avait tiré sur les élus. Ses coups de feu avaient fait huit morts et dix-neuf blessés avant qu'il soit maîtrisé (Voir Maire info du 27 mars 2002). Conduit au 36, quai des Orfèvres, Richard Durn s'était suicidé en se défenestrant au deuxième jour de sa garde à vue dans les locaux de la brigade criminelle.
Dans la nuit de lundi à mardi, près d'une quarantaine de personnes se sont recueillies à 1h11, heure précise où le tueur avait entamé sa fusillade, il y a dix ans. En fin de journée, une autre cérémonie est prévue dans le nouveau quartier des Terrasses, près de la Défense, où huit allées seront chacune baptisée du nom de l'une des huit victimes.
Jacques Pélissard et le bureau de l’AMF s’associent à l’hommage rendu aux élus de la ville de la Nanterre. Dans un communiqué, ils rappellent qu’«en s’attaquant à l’un des piliers de notre vie démocratique et au sein même de la "maison commune", c’est la République que l’on cherchait à frapper».
«La mort de ces femmes et de ces hommes nous rappelle que les élus locaux, en contact direct avec nos concitoyens, s’engagent résolument au service de l’intérêt général et pour un "mieux vivre" au quotidien, parfois difficile», ajoutent-ils.
Ils soulignent que, «mobilisés sur tous les fronts, les maires et leurs équipes restent plus que jamais des maillons essentiels de la République et les meilleurs garants de la cohésion sociale sur l’ensemble du territoire».

Pour accéder au communiqué de l’AMF, utiliser le lien ci-dessous.

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