Édition du mardi 24 octobre 2017
Élections 2017 : l'Insee décrypte l'abstention
Les élections présidentielles et législatives de cette année ont connu des taux d’abstention records. Ainsi, seuls quatre inscrits sur dix ont participé à tous les tours de ces élections, contre cinq sur dix aux élections de 2002, 2007 et 2012. Sur les 44 millions de Français inscrits sur les listes électorales (taux d’inscription de 89 %), 37,9 millions ont au moins voté à un tour de scrutin contre 6,1 millions qui n’ont jamais voté, soit 14 % des inscrits. Dans une étude parue la semaine dernière, l’Insee souligne également que de plus en plus de Français ne votent plus désormais que pour élire le président de la République. Ainsi, 21 % des inscrits n’ont voté qu’aux deux tours de l’élection présidentielle de 2017, alors qu’ils n’étaient que 9 % à le faire en 2002.
En 2017, les Français ont donc plus voté par intermittence (22,3 millions, soit 51 % des inscrtis). Davantage d’inscrits ont voté trois fois et ne se sont abstenus qu’au second tour des législatives : 11 %, contre 8 % en 2012. De même, la part des inscrits n’ayant voté qu’au premier tour de l’élection présidentielle a augmenté, passant de 3 % en 2012 à 5 % en 2017.
Autre observation de l’Insee : l’abstention a touché toutes les classes d’âge en 2017, contrairement aux élections passées. « Les élections nationales de 2017 présentent donc une particularité forte par rapport aux échéances passées : à tout âge, les inscrits ont moins voté à tous les tours des scrutins », souligne l’institut. Autre particularité de ces élections 2017 : le recul de la participation systématique quels que soient le niveau de diplôme ou la catégorie sociale. « 2017 marque ainsi une rupture par rapport aux élections nationales antérieures, note l’Insee. Alors qu’une personne diplômée sur deux votait systématiquement en 2002, une personne diplômée sur deux choisit le vote intermittent en 2017 » . L’étude pointe également que la baisse du vote systématique en 2017 concerne toutes les catégories sociales et que l’ampleur de cette baisse est quasiment la même d’une catégorie à l’autre. Pour l’ensemble des actifs, cette baisse de la participation systèmatique se fait essentiellement en faveur du vote intermittent. Pour les inactifs (retraités et autres inactifs), elle se fait en faveur du vote intermittent mais également de l’abstention systématique.
Cette dernière s’observe le plus souvent chez les électeurs sans diplôme et les plus défavorisés socialement. A l’inverse, cette abstention systématique baisse à mesure que les niveaux de diplôme et de vie s’élèvent. 25 % des inscrits sans diplôme, âgés de 25 ans ou plus, se sont abstenus à tous les tours des élections de 2017, contre 14 % des titulaires d’un diplôme inférieur au baccalauréat, 12 % des bacheliers et 8 % des titulaires d’un diplôme supérieur au baccalauréat.
L’étude de l’Insee souligne enfin que l’abstention systématique a été beaucoup plus marquée en outre-mer qu’en métropole. 35 % des inscrits résidant en Martinique et 32 % de ceux résidant en Guadeloupe se sont ainsi abstenus à tous les tours des élections de 2017.
Consulter l’étude de l’Insee.
En 2017, les Français ont donc plus voté par intermittence (22,3 millions, soit 51 % des inscrtis). Davantage d’inscrits ont voté trois fois et ne se sont abstenus qu’au second tour des législatives : 11 %, contre 8 % en 2012. De même, la part des inscrits n’ayant voté qu’au premier tour de l’élection présidentielle a augmenté, passant de 3 % en 2012 à 5 % en 2017.
Autre observation de l’Insee : l’abstention a touché toutes les classes d’âge en 2017, contrairement aux élections passées. « Les élections nationales de 2017 présentent donc une particularité forte par rapport aux échéances passées : à tout âge, les inscrits ont moins voté à tous les tours des scrutins », souligne l’institut. Autre particularité de ces élections 2017 : le recul de la participation systématique quels que soient le niveau de diplôme ou la catégorie sociale. « 2017 marque ainsi une rupture par rapport aux élections nationales antérieures, note l’Insee. Alors qu’une personne diplômée sur deux votait systématiquement en 2002, une personne diplômée sur deux choisit le vote intermittent en 2017 » . L’étude pointe également que la baisse du vote systématique en 2017 concerne toutes les catégories sociales et que l’ampleur de cette baisse est quasiment la même d’une catégorie à l’autre. Pour l’ensemble des actifs, cette baisse de la participation systèmatique se fait essentiellement en faveur du vote intermittent. Pour les inactifs (retraités et autres inactifs), elle se fait en faveur du vote intermittent mais également de l’abstention systématique.
Cette dernière s’observe le plus souvent chez les électeurs sans diplôme et les plus défavorisés socialement. A l’inverse, cette abstention systématique baisse à mesure que les niveaux de diplôme et de vie s’élèvent. 25 % des inscrits sans diplôme, âgés de 25 ans ou plus, se sont abstenus à tous les tours des élections de 2017, contre 14 % des titulaires d’un diplôme inférieur au baccalauréat, 12 % des bacheliers et 8 % des titulaires d’un diplôme supérieur au baccalauréat.
L’étude de l’Insee souligne enfin que l’abstention systématique a été beaucoup plus marquée en outre-mer qu’en métropole. 35 % des inscrits résidant en Martinique et 32 % de ceux résidant en Guadeloupe se sont ainsi abstenus à tous les tours des élections de 2017.
C.N.
Consulter l’étude de l’Insee.
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