Villes moyennes : baisse du nombre d'inscrits sur les listes électorales et hausse de l'abstention

Selon un pointage effectué par la Fédération des maires de villes moyennes (FMVM), le nombre d’inscrits sur les listes électorales baisse légèrement dans les villes moyennes. La publication de la Fédération, « Ondes Moyennes », qui publie les données du premier tour de la présidentielle ville par ville, indique que 70 % des 129 villes moyennes membres de la FMVM, hors DOM-TOM, connaissent une baisse du nombre d’inscrits alors que celui-ci continue de croître au niveau national. Avec une baisse moyenne de 2,43 %, les tendances à la perte de population enregistrées lors du dernier recensement semblent donc confirmées. Quant à l’abstention, les villes moyennes, hors DOM-TOM, connaissent un taux légèrement supérieur à la moyenne nationale. L'abstention est dans ces communes de 30,37 % en moyenne, contre 27,63 % au niveau national, hors DOM-TOM. « Il se confirme donc que l’abstention est d’abord un phénomène urbain », écrit la FMVM qui rapproche ses chiffres de ceux des grandes villes qui avaient enregistré 31,48 % le 21 avril dernier. « Il faut noter également que 74 % des villes membres de la FMVM dépassent la moyenne nationale des abstentionnistes de ce premier tour. » Et dans la plupart des villes, le taux d’abstention connaît une très nette progression : 19 villes sur 129 voient leur taux d’abstention progresser de plus de 10 points entre les premiers tours des élections présidentielles de 1995 et 2002. Toutefois, certaines communes ont fait preuve d’un civisme remarquable et conservent un taux d’abstention peu élevé. Il en est notamment ainsi au Grand-Quevilly dont les citoyens se sont sentis très concernés par l’élection. Ils n’ont été que 22,36 % à ne pas se déplacer ce dimanche. A l’autre extrémité, ils étaient 42,63 % à bouder les urnes dans la ville de Bastia.

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