Édition du vendredi 29 novembre 2002
Un Conseil territorial de l'éducation qui aura pour objectif de favoriser l'échange d'informations entre les élus locaux et l'administration sera prochainement créé, annonce Luc Ferry aux maires de villes moyennes
Lors dun entretien mardi dernier avec le ministre de lEducation nationale, Luc Ferry, et le ministre délégué à lEnseignement scolaire, Xavier Darcos, les maires de villes moyennes (FMVM) ont interrogé les ministres sur lavenir des emplois-jeunes en milieu scolaire et en milieu associatif.
Selon la lettre « Ondes Moyennes » (27/11), Luc Ferry a confirmé la disparition des emplois-jeunes ainsi que des maîtres d'internat et des surveillants d'externat (MI-SE), ce qui représente 110 000 postes environ dici 2006.
Pour les premiers, le ministre envisage un remplacement partiel par un nouveau dispositif qui sera rendu public dans les prochaines semaines sous le nom de « civis-éducation ». Ce dispositif pourrait également concerner les emplois aidés créés par les associations.
Sagissant des maîtres et surveillants, le ministre aura recours aux assistants déducation pour remplacer les 5 600 postes existant actuellement. Les assistants déducation seront recrutés selon des critères de proximité, proximité au regard de leur domicile ou de luniversité dans laquelle ils poursuivent leurs études. Cette nouvelle formule devrait, selon le ministre, favoriser le mi-temps et proposer une validation de lexpérience.
Les ministres ont aussi indiqué aux élus la création prochaine dun Conseil territorial de léducation qui aura pour objectif de favoriser léchange dinformations entre les élus locaux et ladministration. Il sagirait ainsi « dapporter des réponses concertées à lensemble des préoccupations qui conjuguent, en matière scolaire, des intérêts locaux et des intérêts nationaux. »
Lors de cet entretien, les maires de villes moyennes ont notamment informé les ministres de leur souhait de se voir confier ou aux structures intercommunales - lentière responsabilité des activités péri-scolaires. La FMVM revendique pour la ville ou son EPCI la possibilité de « devenir chef de file de la politique hors du temps scolaire et de bénéficier en conséquence des financements actuellement partagés entre une multitude dacteurs. »
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