Édition du mercredi 2 janvier 2013
La FCPE veut « sanctionner » les maires qui n'appliqueraient pas les réforme des rythmes scolaires
La FCPE, l’une des principales fédérations de parents d’élèves, a appelé à la veille de Noël à « sanctionner en 2014 » – c’est-à-dire électoralement – les maires qui n’auraient pas appliqué dès la prochaine rentrée le retour à la semaine de 4,5 jours. Le président de la FCPE, Jean-Jacques Hazan, a voulu marquer une différence entre les maires qui – notamment dans les communes rurales – seraient dans l’impossibilité technique ou financière d’appliquer la réforme, et ceux qui feraient le choix de ne pas le faire : la fédération souhaite en effet que « seuls (les maires) qui ne peuvent pas et qui le prouveront, qui expliqueront pourquoi, puissent avoir une dérogation », considérant qu’il est hautement dommageable de « faire attendre encore un an les enfants » en maintenant un système qui serait selon lui « le plus catastrophique de l’OCDE ». « Ceux qui ne peuvent pas, c’est une chose, ceux qui ne veulent pas, c’est autre chose », a conclu Jean-Jacques Hazan, qui a indiqué que dans ce dernier cas, sa fédération pourrait appeler « à sanctionner les maires aux élections de 2014 ».
Dans sa déclaration, le président de la FCPE a explicitement visé le maire de Nice, Christian Estrosi, qui a organisé un référendum dans sa ville sur le sujet. 80,66% des personnes ayant répondu au questionnaire envoyé par la mairie ayant exprimé leur refus de voir modifier les rythmes scolaires, Christian Estrosi a annoncé qu’il « défendrait avec toute (son) énergie la position des Niçoises et des Niçois ».
La position de Jean-Jacques Hazan ne fait semble-t-il pas l’unanimité au sein de la FCPE, dont certains courants ont dénoncé un appel trop politique, estimant qu’une association de parents d’élèves n’a pas à prendre de positions pour tel ou tel candidat lors d’élections municipales.
Dans sa déclaration, le président de la FCPE a explicitement visé le maire de Nice, Christian Estrosi, qui a organisé un référendum dans sa ville sur le sujet. 80,66% des personnes ayant répondu au questionnaire envoyé par la mairie ayant exprimé leur refus de voir modifier les rythmes scolaires, Christian Estrosi a annoncé qu’il « défendrait avec toute (son) énergie la position des Niçoises et des Niçois ».
La position de Jean-Jacques Hazan ne fait semble-t-il pas l’unanimité au sein de la FCPE, dont certains courants ont dénoncé un appel trop politique, estimant qu’une association de parents d’élèves n’a pas à prendre de positions pour tel ou tel candidat lors d’élections municipales.
Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2
S'ABONNER GRATUITEMENT
NOUS ÉCRIRE
DANS L'ÉDITION DU JOUR
L'année 2013 sera riche en réformes pour les maires
Le Conseil constitutionnel censure plusieurs mesures de la loi de finances 2013
Deux circulaires du ministère de l'Égalité des territoires actualisent des dispositions fiscales
Retrouver une édition
Accéder au site