Édition du mercredi 2 novembre 2011
Une étude analyse les dynamiques sociales à l'œuvre grâce à la rénovation urbaine
«Les projets de rénovation urbaine produisent un commencement de diversification qui, dans certains sites, est en voie de produire rapidement des effets dattractivité. Dans dautres sites, à impact potentiel moyen, ils nont pas encore produit deffets sensibles, et cest sans doute une deuxième vague de rénovation qui aura des effets, notamment sur le parc social existant. Mais dans quelques sites à faible impact potentiel, ils nen produiront pas.» Cest ce quindique une étude sur «Les dynamiques sociales à luvre grâce à la rénovation urbaine», commandité par le Comité d'évaluation et de suivi de l'ANRU et le secrétariat général du Comité interministériel des villes, et réalisée par le groupement Act consultants et Cf géo.
Lobjet de létude, réalisée sur un échantillon de douze projets de rénovation urbaine et complétée par une série dentretiens auprès dhabitants de trois quartiers, «est principalement danalyser les mutations qui se produisent ou sont susceptibles de se produire dans les territoires de ces projets, cest-à-dire dans les zones urbaines sensibles. Ces mutations sont essentiellement le résultat de la mobilité résidentielle créée par chaque projet, quil sagisse de la mobilité par le relogement des ménages ou par laccueil de nouveau ménages dans le parc social et dans les produits de la diversification de lhabitat locatif libre, accession sociale, accession libre».
Il en ressort une grande diversité de dynamiques locales, fonction du contexte du marché de limmobilier, de la stigmatisation des quartiers, de la forme des projets et du volontarisme politique.
Globalement, «limpact des évolutions du parc de logement directement imputables au projet de rénovation urbaine est en moyenne de 19%, avec des variations de 2% à 36% selon les sites puisquil résulte des effets croisés des différentes composantes de lévolution de la structure du parc: démolition, reconstitution sur site, localisation des relogements, niveau de la diversification». Le chiffre est «à comparer avec le taux de mobilité dans le parc social existant, qui atteint en moyenne 7% par an dans les ZUS. Limpact potentiel des projets de rénovation urbaine sur le peuplement des quartiers équivaut donc à trois années de rotation des logements sociaux».
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