Édition du jeudi 4 octobre 2012
Vers un Schéma de la mobilité durable
Le gouvernement a annoncé hier la mise en place le 15 octobre prochain d'une commission chargée de redéfinir les priorités à propos de la modernisation du réseau ferroviaire, qui soient « soutenables financièrement c'est-à-dire qui tiennent compte des contraintes budgétaires ».
Cette commission, présentée en Conseil des ministres, a six mois pour faire des propositions en vue d'un Schéma de la mobilité durable.
Composée de parlementaires et de personnalités qualifiées, elle devra « redéfinir les priorités, re-hiérarchiser les infrastructures pour voir comment moderniser le réseau ferroviaire », a déclaré la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, à l'issue du Conseil des ministres.
Il faudra « faire en sorte qu'au moins 1 000 km de voies par an puissent être rénovés pendant le quinquennat », a ajouté la porte-parole qui présentait une communication du ministre des Transports, Frédéric Cuvillier.
La Commission devra tenir compte « des impasses du Schéma national des infrastructures de transports (Snit) » dont le gouvernement dit « hériter » et « qui prévoit 245 milliards d'euros d'investissements sur 20 à 30 ans », a-t-elle prévenu.
« Nous allons mettre de la cohérence, de la crédibilité, nous allons proposer des formes de financements innovantes et travailler avec les collectivités territoriales », a précisé, de son côté, Frédéric Cuvillier. « Nous allons répondre à ce qui est à la fois la préoccupation des acteurs économiques mais aussi de la population, c'est-à-dire les transports du quotidien », a-t-il ajouté.
Prévu par la loi Grenelle 1, le Schéma national des infrastructures de transports (Snit), fixe à 245 milliards d'euros sur 25 ans l'enveloppe nécessaire pour moderniser et entretenir les infrastructures existantes tout en développant de nouvelles installations.
Il préconise à travers plusieurs dizaines de projets un report vers des modes de transport plus respectueux de l'environnement, au bénéfice du ferroviaire et du fluvial. Mais il est jugé irréalisable en l'état actuel des finances publiques par les experts du secteur.
Cette commission, présentée en Conseil des ministres, a six mois pour faire des propositions en vue d'un Schéma de la mobilité durable.
Composée de parlementaires et de personnalités qualifiées, elle devra « redéfinir les priorités, re-hiérarchiser les infrastructures pour voir comment moderniser le réseau ferroviaire », a déclaré la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, à l'issue du Conseil des ministres.
Il faudra « faire en sorte qu'au moins 1 000 km de voies par an puissent être rénovés pendant le quinquennat », a ajouté la porte-parole qui présentait une communication du ministre des Transports, Frédéric Cuvillier.
La Commission devra tenir compte « des impasses du Schéma national des infrastructures de transports (Snit) » dont le gouvernement dit « hériter » et « qui prévoit 245 milliards d'euros d'investissements sur 20 à 30 ans », a-t-elle prévenu.
« Nous allons mettre de la cohérence, de la crédibilité, nous allons proposer des formes de financements innovantes et travailler avec les collectivités territoriales », a précisé, de son côté, Frédéric Cuvillier. « Nous allons répondre à ce qui est à la fois la préoccupation des acteurs économiques mais aussi de la population, c'est-à-dire les transports du quotidien », a-t-il ajouté.
Prévu par la loi Grenelle 1, le Schéma national des infrastructures de transports (Snit), fixe à 245 milliards d'euros sur 25 ans l'enveloppe nécessaire pour moderniser et entretenir les infrastructures existantes tout en développant de nouvelles installations.
Il préconise à travers plusieurs dizaines de projets un report vers des modes de transport plus respectueux de l'environnement, au bénéfice du ferroviaire et du fluvial. Mais il est jugé irréalisable en l'état actuel des finances publiques par les experts du secteur.
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