Édition du mercredi 11 octobre 2017
Vélo électrique : le gouvernement rétropédale
Face aux protestations suscitées par la fin annoncée de la prime de l’État sur l’achat d’un vélo à assistance électrique (VAE), la ministre des Transports, Élisabeth Borne, a annoncé hier en ouverture des Rencontres du transport public qu’un nouveau dispositif serait mis en place « dès 2018 ».
Venue inaugurer ces Rencontres – qui sont, comme c’est le cas depuis plusieurs années, à la fois le congrès du Gart (Groupement des autorités responsables du transport) et de l’UTP (Union du transport public) – la ministre a balayé un certain nombre de sujets et cherché à rassurer les élus en annonçant que se préparait la « sortie de la pause ». Explication de cette curieuse expression : on se rappelle qu’avant l’été, le gouvernement a annoncé une « pause » dans les grands chantiers d’infrastructures et son intention de consacrer davantage de crédits à maintenir et entretenir le réseau de transport existant qu’à créer de nouvelles infrastructures. Mais, a dit hier Élisabeth Borne, « une pause ne fait pas une politique » – ce sur quoi nul ne la contredira.
Le sens de cette « pause » était d’inviter chacun « collectivement à penser la mobilité autrement et à procéder à un nouveau départ ». La ministre s’est félicitée du fait que cette annonce aura permis à chacun de se « réinterroger » sur « le bien-fondé de chaque projet, son financement, son calendrier ». Il est temps maintenant selon elle de « rentrer dans un second temps » et de « construire une nouvelle politique d’infrastructures » en s’appuyant sur les travaux du nouveau Conseil d’orientation des infrastructures, qui sera présidé par Philippe Duron. La ministre a annoncé que ce Conseil serait mis en place mardi 17 octobre.
Au-delà des infrastructures, la ministre a insisté sur la nécessité d’améliorer « les transports du quotidien », ce qui est une ligne directrice du gouvernement dans ce dossier depuis le début. Elle a rappelé que « 40 % des Français vivent en dehors d’un périmètre de transport urbain », et s’est réjouie du fait que les Rencontres qu’elle inaugurait aient mis à l’ordre du jour « la mobilité dans les zones peu denses ». Elle a évoqué la nécessité de développer des plateformes de mobilité et « d’inventer des nouvelles réponses », comme les « véhicules autonomes ». Ces innovations, dont certaines sont actuellement testées dans des villes, dont Paris, doivent également « être testées dans les territoires ruraux », a demandé la ministre, qui souhaite que les acteurs de ces Rencontres de la mobilité, élus comme opérateurs, « se saisissent pleinement de ce sujet ».
Enfin, la ministre a dit avoir « entendu l’émotion suscitée par l’annonce de la suppression de l’aide à l’achat » d’un VAE. Elle a assumé cette suppression, expliquant que cette prime « ne répondait pas complètement à l’objectif que doit se fixer un État en la matière » – mais sans dire pourquoi –, et en même temps assuré que « le gouvernement est très attaché aux mobilités actives ». Elle souhaite donc que s’engage une réflexion permettant « d’imaginer un nouveau dispositif de soutien », des « outils simples et efficaces » qui seront mis en œuvre dès 2018.
Élisabeth Borne est enfin revenue sur la mission confiée à Jean-Cyril Spinetta sur l’avenir du secteur ferroviaire à la veille de l’ouverture du marché. Les conclusions de cette mission seront rendues « en janvier ».
Venue inaugurer ces Rencontres – qui sont, comme c’est le cas depuis plusieurs années, à la fois le congrès du Gart (Groupement des autorités responsables du transport) et de l’UTP (Union du transport public) – la ministre a balayé un certain nombre de sujets et cherché à rassurer les élus en annonçant que se préparait la « sortie de la pause ». Explication de cette curieuse expression : on se rappelle qu’avant l’été, le gouvernement a annoncé une « pause » dans les grands chantiers d’infrastructures et son intention de consacrer davantage de crédits à maintenir et entretenir le réseau de transport existant qu’à créer de nouvelles infrastructures. Mais, a dit hier Élisabeth Borne, « une pause ne fait pas une politique » – ce sur quoi nul ne la contredira.
Le sens de cette « pause » était d’inviter chacun « collectivement à penser la mobilité autrement et à procéder à un nouveau départ ». La ministre s’est félicitée du fait que cette annonce aura permis à chacun de se « réinterroger » sur « le bien-fondé de chaque projet, son financement, son calendrier ». Il est temps maintenant selon elle de « rentrer dans un second temps » et de « construire une nouvelle politique d’infrastructures » en s’appuyant sur les travaux du nouveau Conseil d’orientation des infrastructures, qui sera présidé par Philippe Duron. La ministre a annoncé que ce Conseil serait mis en place mardi 17 octobre.
Au-delà des infrastructures, la ministre a insisté sur la nécessité d’améliorer « les transports du quotidien », ce qui est une ligne directrice du gouvernement dans ce dossier depuis le début. Elle a rappelé que « 40 % des Français vivent en dehors d’un périmètre de transport urbain », et s’est réjouie du fait que les Rencontres qu’elle inaugurait aient mis à l’ordre du jour « la mobilité dans les zones peu denses ». Elle a évoqué la nécessité de développer des plateformes de mobilité et « d’inventer des nouvelles réponses », comme les « véhicules autonomes ». Ces innovations, dont certaines sont actuellement testées dans des villes, dont Paris, doivent également « être testées dans les territoires ruraux », a demandé la ministre, qui souhaite que les acteurs de ces Rencontres de la mobilité, élus comme opérateurs, « se saisissent pleinement de ce sujet ».
Enfin, la ministre a dit avoir « entendu l’émotion suscitée par l’annonce de la suppression de l’aide à l’achat » d’un VAE. Elle a assumé cette suppression, expliquant que cette prime « ne répondait pas complètement à l’objectif que doit se fixer un État en la matière » – mais sans dire pourquoi –, et en même temps assuré que « le gouvernement est très attaché aux mobilités actives ». Elle souhaite donc que s’engage une réflexion permettant « d’imaginer un nouveau dispositif de soutien », des « outils simples et efficaces » qui seront mis en œuvre dès 2018.
Élisabeth Borne est enfin revenue sur la mission confiée à Jean-Cyril Spinetta sur l’avenir du secteur ferroviaire à la veille de l’ouverture du marché. Les conclusions de cette mission seront rendues « en janvier ».
F.L.
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