Édition du mardi 25 mai 2004
Première réunion officielle de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) le 7 juin prochain
L'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU), chargée de gérer les programmes de démolitions d'immeubles et de rénovation de quartiers sensibles, se réunira officiellement le 7 juin, a annoncé lundi à la presse Jean-Louis Borloo, ministre de la Cohésion sociale.
Créée par la loi d'orientation et de programmation pour la ville du 1er août 2003, défendue par M. Borloo, alors ministre délégué à la Ville, l'ANRU a pour directeur général Philippe Van de Maele, nommé le 10 mars, et vient tout juste de s'installer dans ses murs, rue de Vaugirard à Paris (VIe).
Son conseil d'administration se réunira pour la première fois le 7 juin et l'un de ses premiers gestes sera de finaliser une trentaine de dossiers de rénovation urbaine déjà formalisés, l'objectif étant de signer quelque 150 projets d'ici à la fin 2004.
Par ailleurs, Jean-Louis Borloo a signé, lundi, une convention avec la Caisse des dépôts et consignations, qui s'engage à participer à la rénovation urbaine pour 550 millions d'euros sur ses fonds propres sur cinq ans, afin de financer des projets (150 millions d'euros), des investissements immobiliers de long terme (300 millions) et le développement dans les zones franches urbaines (100 millions).
"450 millions d'euros, cela correspond à dix ans d'aide de l'Etat en matière d'immobilier dans les quartiers sensibles", a lancé Jean-Louis Borloo, remarquant, auprès de l'AFP, que "cela ne s'était pas fait sans la complicité de Bercy".
Au-delà des moyens accordés au plan de rénovation urbaine (2,5 milliards d'euros accordés par l'Etat sur cinq ans, pour un programme dont le coût est estimé à 30 milliards d'euros), "le plus important, c'est le changement de méthode et la transparence", a affirmé Jean-Louis Borloo.
L'ANRU réunit les partenaires de la rénovation : Etat, partenaires sociaux du 1% logement, Caisse des dépôts, HLM.
Ses délégués territoriaux accompagnent les projets dans les quartiers ciblés (160 quartiers en déshérence, 550 autres à soutenir), veillant à ce que certains principes soient appliqués : transformation du quartier en profondeur, mixité sociale assurée avec maintien du pourcentage de HLM, concertation, conditions de financement remplies. L'Agence valide ensuite le projet.
"Auparavant, lorsqu'un maire décidait la démolition d'une barre, c'était un pari sur l'avenir ; aujourd'hui, il est assuré de réaliser la rénovation du quartier avec un financement sur cinq ans", souligne à l'AFP Philippe Van de Maele.c=http:/
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