Édition du vendredi 4 octobre 2013
Les maires ruraux vent debout contre le PLUI obligatoire
Près d’un millier de maires ont déjà signé la pétition lancée mi-septembre par l’association des maires ruraux de France (AMRF) contre le PLUI obligatoire, a informé Vanik Berberian, président de l’AMRF, lors d’une conférence de presse organisée hier au Sénat. Selon le maire de Gargilesse-Dampierre (Indre), ce n’est qu’un début.
« La prise de conscience n’est pas encore générale. Quand cela sera le cas, les conséquences seront plus graves », a-t-il prévenu. Pour l’AMRF, c’est le transfert automatique du PLU aux intercommunalités qui pose problème. « Nous sommes conscients que plusieurs sujets doivent se réfléchir à une échelle plus vaste que la commune. Il faut cependant que la décision finale reste dans les mains des maires », a soutenu le président.
Appuyant cette position, le vice-président de l’association et sénateur du Var, Pierre-Yves Collombat, a par ailleurs salué la généralisation des SCoT. « A l’intérieur de ces limites, la liberté des communes doit continuer à s’exprimer », a-t-il précisé. Les deux responsables ont appelé les conseils communautaires et conseils municipaux à prendre des délibérations pour exprimer leur opposition au PLUI obligatoire.
De son côté, l’AMF a, elle aussi, réaffirmé son rejet de la mesure (lire Maire Info d’hier). Le projet de loi pour l’accès au logement et à un urbanisme rénové (Alur) doit arriver en première lecture au Sénat le 22 octobre.
Par ailleurs, les responsables de l’AMRF ont exprimé « la colère des élus ruraux face au délaissement persistant de leurs territoires ». Le redécoupage de la carte des cantons en est d’ailleurs un exemple, selon Vanik Berberian. Le maire regrette ainsi que les hypothèses élaborées actuellement par les préfets donnent trop d’importance aux espaces urbains. « Les petits élus n’ont pas été consultés », a-t-il constaté.
La mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires constitue un autre sujet de mécontentement. « Le report de la réforme n’est pas la solution. Il faut s’interroger sur les raisons de cet échec. La dimension financière a joué un grand rôle », a pointé Vanik Berberian.
Cette question a par ailleurs été soulevée le même jour par l’association des petites villes de France (APVF). Dans un communiqué, elle a hier appelé à la pérennisation du fonds d’amorçage et à une extension des aides financières des CAF.
« La prise de conscience n’est pas encore générale. Quand cela sera le cas, les conséquences seront plus graves », a-t-il prévenu. Pour l’AMRF, c’est le transfert automatique du PLU aux intercommunalités qui pose problème. « Nous sommes conscients que plusieurs sujets doivent se réfléchir à une échelle plus vaste que la commune. Il faut cependant que la décision finale reste dans les mains des maires », a soutenu le président.
Appuyant cette position, le vice-président de l’association et sénateur du Var, Pierre-Yves Collombat, a par ailleurs salué la généralisation des SCoT. « A l’intérieur de ces limites, la liberté des communes doit continuer à s’exprimer », a-t-il précisé. Les deux responsables ont appelé les conseils communautaires et conseils municipaux à prendre des délibérations pour exprimer leur opposition au PLUI obligatoire.
De son côté, l’AMF a, elle aussi, réaffirmé son rejet de la mesure (lire Maire Info d’hier). Le projet de loi pour l’accès au logement et à un urbanisme rénové (Alur) doit arriver en première lecture au Sénat le 22 octobre.
Par ailleurs, les responsables de l’AMRF ont exprimé « la colère des élus ruraux face au délaissement persistant de leurs territoires ». Le redécoupage de la carte des cantons en est d’ailleurs un exemple, selon Vanik Berberian. Le maire regrette ainsi que les hypothèses élaborées actuellement par les préfets donnent trop d’importance aux espaces urbains. « Les petits élus n’ont pas été consultés », a-t-il constaté.
La mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires constitue un autre sujet de mécontentement. « Le report de la réforme n’est pas la solution. Il faut s’interroger sur les raisons de cet échec. La dimension financière a joué un grand rôle », a pointé Vanik Berberian.
Cette question a par ailleurs été soulevée le même jour par l’association des petites villes de France (APVF). Dans un communiqué, elle a hier appelé à la pérennisation du fonds d’amorçage et à une extension des aides financières des CAF.
E.D.
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