Édition du jeudi 16 septembre 2010
Au 1er septembre 2010, 50 plans de prévention des risques technologiques sont approuvés et 335 sur les 420 à réaliser ont été prescrits
Mercredi 15 septembre, la secrétaire dÉtat chargée de lécologie a présenté en Conseil des ministres une communication sur laccélération de ladoption des plans de prévention des risques technologiques (PPRT).
Elle a annoncé quau 1er septembre 2010 «335 PPRT ont été prescrits sur les 420 à réaliser, et 50 sont approuvés. Près de 2.000 études de dangers ont été instruites et les investissements réalisés par les industriels pour réduire le risque à la source se sont élevés à des montants annuels de 200 millions deuros à 300 millions deuros ces trois dernières années». Selon la ministre, «ces efforts ont permis en trois ans de réduire denviron 350 km² lemprise des mesures foncières potentielles des PPRT. Dores et déjà le dispositif a ainsi permis une forte réduction des risques».
Le gouvernement fixe dorénavant comme objectif la prescription de l'ensemble des PPRT à la fin de l'année 2010 et l'approbation de 60% d'entre eux avant la fin de l'année prochaine.
Les plans de prévention ont été créés par la loi du 30 juillet 2003 relative à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages, loi adoptée à la suite de lexplosion de lusine AZF à Toulouse. Ils visent à assurer la protection des populations vivant à proximité des sites industriels et à garantir une bonne coexistence des sites avec leur environnement, en particulier en sattaquant aux situations dans lesquelles lurbanisation sest trop rapprochée des sites industriels.
Les PPRT peuvent prévoir des restrictions ou des règles portant sur lurbanisation future, mais aussi des dispositions applicables à lexistant, telles que des mesures foncières (expropriations, délaissements) ou des travaux de renforcement du bâti pour résister aux effets dun éventuel accident.
Lors de sa communication, la secrétaire dEtat a précisé quafin «de pallier une des principales difficultés rencontrées, qui est le financement des travaux de renforcement du bâti qui incombent aux propriétaires individuels, la loi portant engagement national pour l'environnement prévoit de renforcer le soutien accordé aux travaux pour les résidences principales». Toutefois, «il reste néanmoins nécessaire dexaminer comment les collectivités locales et les industriels pourraient accompagner les propriétaires individuels pour assurer une bonne mise en uvre des PPRT», a-t-elle ajouté.
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