Édition du mercredi 10 mai 2006
Une première en France : la collecte automatisée des déchets
La ville de Narbonne (Aude) vient de commander à la société suédoise ENVAC un réseau de collecte automatisée des déchets. L’installation portera sur un futur quartier (ZAC du Théâtre) de 650 logements qui fera aussi appel aux énergies renouvelables et à de l’habitat à énergie positive avec comme objectif « zéro dégagement de CO2 ». Situé à proximité du Canal de la Robine, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO avec le Canal du Midi, ce quartier s’étendra sur 13 ha.
Le principe du système repose sur un certain nombre de points de collecte reliés les uns aux autres par des conduites acheminant les déchets jusqu’à un terminal de collecte central. Après leur introduction dans la borne, les déchets sont momentanément stockés dans une chute débouchant sur une vanne de décharge. Les chutes rattachées au terminal de collecte sont automatiquement vidées à intervalles réguliers. Le système de commande actionne des ventilateurs, créant un vide d’air dans le réseau de canalisations. Une vanne d’entrée d’air s’ouvre alors pour permettre un courant d’air dans le système.
Les vannes de décharge situées à la sortie de chaque chute s’ouvrent une à une et la force de gravité fait tomber les déchets dans le réseau horizontal de canalisations où ils sont transportés vers le terminal de collecte. À leur entrée dans le terminal de collecte, les déchets et l’air sont séparés. Les déchets terminent dans un compacteur qui les compresse à l’intérieur d’un conteneur hermétiquement clos. L’air porteur est ensuite filtré afin de retenir poussières et odeurs pour enfin passer au travers d’un silencieux.
Lorsque les conteneurs sont pleins, des camions traditionnels viennent les chercher pour transporter les déchets vers les centres de tri et valorisation, sites de compostage, usines d’incinération ou centres d’enfouissement technique.
L’installation de Narbonne prévoit la collecte de trois fractions de déchets et la mise en place d’un générateur photovoltaïque de 40 kWc. Le marché porte sur 5 millions d’euros et au terme de son développement représentera environ un coût 2000 à 3000 euros par logement. Cet investissement permettra à moyen terme de faire baisser significativement la taxe sur les ordures ménagères grâce à une baisse générale du coût de la collecte.
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