Une étude se penche sur les usages faits par les collectivités et les entreprises de leur intranet

La Caisse des dépôts-Localtis et Arctus ont publié une étude comparant les usages faits par les collectivités et les entreprises de leur intranet. Les résultats ne portent cependant que sur un panel de 330 organisations - qui ne comporte que 33 collectivités, plutôt de grande taille et pas uniquement françaises - mais donnent des tendances intéressantes. La fonction documentaire prime ainsi toujours mais l'intranet n'est plus uniquement un silo dans lequel on empile les informations (fiche d'identité de l'organisation et des services, revue de presse…). On passe progressivement d'une logique de stock à une logique de flux. La mise à jour des informations, la gestion de leur obsolescence et leur archivage sont ainsi devenus des préoccupations essentielles. Ce constat se traduit par une gestion de plus en plus décentralisée de la mise à jour (dans 65% des cas) et par une amélioration des moyens d'accès à l'information (moteur de recherche, thesaurus, listes de diffusion et personnalisation) même si cette tendance est plus accentuée dans les entreprises que dans les collectivités. En matière d'applications partagées, le domaine le plus avancé reste l'annuaire-organigramme (60% des intranets) mais les agendas électroniques et les tableaux de bord se développent également. Pour les collectivités, la gestion des délibérations - qui concerne tous les services et implique un workflow (flux) - semble par ailleurs être l'un des principaux moteurs de création d'intranets collaboratifs. Enfin, l'intranet est de moins en moins isolé et les passerelles avec les extranets et le site internet se développent. La Caisse des dépôts a par ailleurs annoncé que ce suivi serait désormais régulier, dans le cadre d'un observatoire des intranets qu'elle met en place.

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