Édition du vendredi 6 octobre 2017
Transports : la ministre invite les régions à ne pas se focaliser sur les liaisons avec Paris
La ministre des Transports, Elisabeth Borne, a invité, jeudi, les régions à ne pas se focaliser sur leurs liaisons avec Paris, se disant prête en revanche à les aider à améliorer leurs transports locaux.
« J'entends beaucoup de territoires où on nous dit : ‘Je veux une ligne à grande vitesse pour aller à Paris’ », a déclaré la ministre des Transports à l'AFP avant d’ajouter qu’elle pensait que « la plupart de nos concitoyens, quand ils se lèvent le matin, leur préoccupation n'est pas d'aller à Paris ».
Le gouvernement a décidé d'une pause sur un certain nombre de grands projets d'infrastructures de transports, comme la ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse, provoquant la colère des élus régionaux concernés. Le gouvernement estime qu'il manque 10 milliards d'euros pour financer les grands projets d'infrastructures, et veut se donner du temps pour mieux définir les priorités.
En revanche, il est prêt à travailler, dès maintenant, avec les régions pour mieux répondre aux besoins en transports locaux, a indiqué Elisabeth Borne. L'Etat peut accompagner les régions pour « remettre de l'argent sur la régénération des réseaux ferroviaires », ou « améliorer les réseaux routiers », selon la ministre.
« La bonne nouvelle, c'est que, contrairement » aux grands projets d'infrastructures comme la LGV, « ce n'est pas dans 20 ans qu'on va être capable d'apporter des solutions, c'est demain matin qu'on peut améliorer le quotidien des gens », a-t-elle dit.
Mercredi, la présidente de l'Occitanie, Carole Delga, a donné à Toulouse le coup d'envoi d'une « mobilisation citoyenne » pour la LGV Bordeaux-Toulouse. « Nous avons des solutions à apporter pour les financements. Nous ne sommes pas des cigales. Nous sommes des gens responsables », a précisé la présidente de région.
Elisabeth Borne s'exprimait en marge de la signature à Paris d'une convention de partenariat entre la SNCF et l'association Wimoov, qui aide des personnes en insertion à résoudre leurs problèmes de transport.
« J'entends beaucoup de territoires où on nous dit : ‘Je veux une ligne à grande vitesse pour aller à Paris’ », a déclaré la ministre des Transports à l'AFP avant d’ajouter qu’elle pensait que « la plupart de nos concitoyens, quand ils se lèvent le matin, leur préoccupation n'est pas d'aller à Paris ».
Le gouvernement a décidé d'une pause sur un certain nombre de grands projets d'infrastructures de transports, comme la ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse, provoquant la colère des élus régionaux concernés. Le gouvernement estime qu'il manque 10 milliards d'euros pour financer les grands projets d'infrastructures, et veut se donner du temps pour mieux définir les priorités.
En revanche, il est prêt à travailler, dès maintenant, avec les régions pour mieux répondre aux besoins en transports locaux, a indiqué Elisabeth Borne. L'Etat peut accompagner les régions pour « remettre de l'argent sur la régénération des réseaux ferroviaires », ou « améliorer les réseaux routiers », selon la ministre.
« La bonne nouvelle, c'est que, contrairement » aux grands projets d'infrastructures comme la LGV, « ce n'est pas dans 20 ans qu'on va être capable d'apporter des solutions, c'est demain matin qu'on peut améliorer le quotidien des gens », a-t-elle dit.
Mercredi, la présidente de l'Occitanie, Carole Delga, a donné à Toulouse le coup d'envoi d'une « mobilisation citoyenne » pour la LGV Bordeaux-Toulouse. « Nous avons des solutions à apporter pour les financements. Nous ne sommes pas des cigales. Nous sommes des gens responsables », a précisé la présidente de région.
Elisabeth Borne s'exprimait en marge de la signature à Paris d'une convention de partenariat entre la SNCF et l'association Wimoov, qui aide des personnes en insertion à résoudre leurs problèmes de transport.
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