Édition du mardi 16 octobre 2012
Le vieillissement du réseau ferroviaire a « nettement ralenti »
Le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, a pris connaissance hier de l’audit réalisé par l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) sur l’état du réseau ferroviaire français, qui salue les progrès considérables effectués en quelques années.
En 2005, un premier audit de l’EPFL avait permis de tirer la sonnette d’alarme, estimant que la dégradation du réseau était telle qu’elle pourrait entraîner la fermeture de la moitié des lignes. Suite à cet audit, Réseau ferré de France (RFF), l’État et les régions ont travaillé ensemble pour accélérer la rénovation des infrastructures. Entre 2006 et 2011, l’investissement consacré à la maintenance a été multiplié par deux, et atteint désormais 1,7 milliard d’euros par an.
Le nouvel audit de l’EPFL constate que ces efforts ont porté leurs fruits, et que « l’hémorragie a été stoppée ». 1000 km de voies sont désormais rénovées chaque année, contre 500 avant 2008, « ce qui a permis de ralentir fortement le vieillissement du réseau ». À présent, l’EPFL invite RFF à poursuivre ses efforts et à les « concentrer sur le cÅ“ur du réseau classique ».
En réponse à cet audit, le ministre des Transports a annoncé sa décision d’engager une nouvelle étape de la modernisation du réseau, et a demandé à RFF de lui fournir « un plan opérationnel dans les six mois ». Il souhaite que ce plan soit orienté autour d’axes, telles la qualité de service (amélioration de la régularité et de la ponctualité), la sécurité du réseau, la « mobilisation des industries françaises pour participer à la préservation et la création d’emplois dans la sphère industrielle ». Frédéric Cuvillier a également demandé à RFF d’accélérer le déploiement des nouvelles technologies sur son réseau, comme la commande centralisée ou les dispositifs de signalisation de nouvelle génération.
Accéder au plan de modernisation du réseau de RFF.
En 2005, un premier audit de l’EPFL avait permis de tirer la sonnette d’alarme, estimant que la dégradation du réseau était telle qu’elle pourrait entraîner la fermeture de la moitié des lignes. Suite à cet audit, Réseau ferré de France (RFF), l’État et les régions ont travaillé ensemble pour accélérer la rénovation des infrastructures. Entre 2006 et 2011, l’investissement consacré à la maintenance a été multiplié par deux, et atteint désormais 1,7 milliard d’euros par an.
Le nouvel audit de l’EPFL constate que ces efforts ont porté leurs fruits, et que « l’hémorragie a été stoppée ». 1000 km de voies sont désormais rénovées chaque année, contre 500 avant 2008, « ce qui a permis de ralentir fortement le vieillissement du réseau ». À présent, l’EPFL invite RFF à poursuivre ses efforts et à les « concentrer sur le cÅ“ur du réseau classique ».
En réponse à cet audit, le ministre des Transports a annoncé sa décision d’engager une nouvelle étape de la modernisation du réseau, et a demandé à RFF de lui fournir « un plan opérationnel dans les six mois ». Il souhaite que ce plan soit orienté autour d’axes, telles la qualité de service (amélioration de la régularité et de la ponctualité), la sécurité du réseau, la « mobilisation des industries françaises pour participer à la préservation et la création d’emplois dans la sphère industrielle ». Frédéric Cuvillier a également demandé à RFF d’accélérer le déploiement des nouvelles technologies sur son réseau, comme la commande centralisée ou les dispositifs de signalisation de nouvelle génération.
Accéder au plan de modernisation du réseau de RFF.
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