Édition du jeudi 26 juin 2014
Le gouvernement relance la réflexion sur la sécurité dans les transports
Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, et le secrétaire d’État chargé des Transports, Frédéric Cuvillier, ont « réactivé » mardi le Comité national de sécurité dans les transports en commun. Cette instance, créée fin 2011 par les prédécesseurs de ces deux ministres (Claude Guéant et Thierry Mariani), n’a jamais encore réellement travaillé : elle ne s’est réunie qu’une seule fois, à l’occasion de sa création le 29 décembre 2011. Elle réunissait les forces de l’ordre (police et gendarmerie), les grands transporteurs et les préfets.
L’actuel gouvernement a donc choisi de réveiller cette instance en sommeil, et les deux ministres ont demandé hier aux membres du Comité national de formuler des propositions « avant la fin de l’année » pour améliorer la sécurité dans les transports. « Le train, le métro, le bus, le tramway font partie intégrante de l’environnement quotidien de nos concitoyens, comme de celui de leurs enfants qui les empruntent régulièrement pour rejoindre leurs établissements scolaires. Lutter contre toutes les formes de délinquance qui s’y produisent, les incivilités, la fraude, les vols, et les violences, constitue une priorité pour l’État et les opérateurs », expliquent les deux ministres dans un communiqué commun.
En attendant les « propositions concrètes » qui doivent être faites, Bernard Cazeneuve et Frédéric Cuvillier ont d’ores et déjà annoncé plusieurs décisions : le ministère de l’Intérieur va financer le réemploi de réservistes de la gendarmerie nationale, « pour renforcer les actions de sécurisation » du réseau SNCF. Un décret va être publié pour permettre aux agents de la SNCF « exerçant en civil » d’être dotés de « moyens de défense », comme des bombes de gaz lacrymogène. Ce décret permettra également aux agents en civil de verbaliser les fraudeurs.
Dans un entretien accordé mardi dernier au journal 20 minutes, le ministre de l’Intérieur a également précisé qu’il souhaitait renforcer les effectifs de la police sur la ligne B du RER parisien – parce que cette ligne est celle qui conduit à l’aéroport de Roissy et que le gouvernement semble particulièrement désireux de protéger les touristes.
L’actuel gouvernement a donc choisi de réveiller cette instance en sommeil, et les deux ministres ont demandé hier aux membres du Comité national de formuler des propositions « avant la fin de l’année » pour améliorer la sécurité dans les transports. « Le train, le métro, le bus, le tramway font partie intégrante de l’environnement quotidien de nos concitoyens, comme de celui de leurs enfants qui les empruntent régulièrement pour rejoindre leurs établissements scolaires. Lutter contre toutes les formes de délinquance qui s’y produisent, les incivilités, la fraude, les vols, et les violences, constitue une priorité pour l’État et les opérateurs », expliquent les deux ministres dans un communiqué commun.
En attendant les « propositions concrètes » qui doivent être faites, Bernard Cazeneuve et Frédéric Cuvillier ont d’ores et déjà annoncé plusieurs décisions : le ministère de l’Intérieur va financer le réemploi de réservistes de la gendarmerie nationale, « pour renforcer les actions de sécurisation » du réseau SNCF. Un décret va être publié pour permettre aux agents de la SNCF « exerçant en civil » d’être dotés de « moyens de défense », comme des bombes de gaz lacrymogène. Ce décret permettra également aux agents en civil de verbaliser les fraudeurs.
Dans un entretien accordé mardi dernier au journal 20 minutes, le ministre de l’Intérieur a également précisé qu’il souhaitait renforcer les effectifs de la police sur la ligne B du RER parisien – parce que cette ligne est celle qui conduit à l’aéroport de Roissy et que le gouvernement semble particulièrement désireux de protéger les touristes.
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