Édition du lundi 27 mai 2013
La moitié des élus régionaux en charge des transports tire la sonnette d'alarme sur l'avenir du TER
Les vice-présidents en charge des Transports de onze conseils régionaux (Centre, Picardie, Pays-de-la-Loire, Auvergne, Lorraine, Bretagne, Haute et Basse-Normandie, Champagne-Ardenne, Bourgogne et Midi-Pyrénées) ont signé samedi dernier un communiqué commun pour exiger de nouveaux moyens pour le TER (Transport express régional).
Ces élus estiment que le développement du TER est « menacé » par la diminution des dotations de l’État aux collectivités locales, alors que dans les quinze dernières années, « les régions ont reconstruit un service public de transport régional quasi moribond dans les années 1990 ». Rappelons que c’est entre 1997 et 2001 que les régions ont récupéré la compétence transport ferroviaire régional et sont devenues autorités organisatrices en la matière. Depuis, certaines d’entre elles consacrent jusqu’à 20% de leur budget à ce poste.
Pour les élus signataires du communiqué, les moyens n’existent même plus aujourd’hui pour « simplement maintenir le service public », du fait « du gel des crédits et des transferts mal compensés d’hier », sans compter « les nouvelles contraintes financières imposées actuellement par l’État aux collectivités locales ». Ces élus déclarent « refuser de s’y résigner », au moment où la réforme ferroviaire est en pleine élaboration au ministère des Transports. Les élus demandent donc « une réflexion renouvelée sur le système ferroviaire français, sa dette, son financement et son organisation », et reprennent la proposition de l’Association des régions de France de créer un « versement transport » régional, à l’instar de ce qui se fait pour financer les transports urbains, ce qui permettrait de mobiliser « 800 millions d’euros » par an.
Les élus font également trois autres propositions qui permettraient d’éviter de se retrouver « précipités dans un processus de contraction » : la création d’un livret d’épargne sur principe du livret A « pour mobiliser l’épargne populaire afin de moderniser les infrastructures ferroviaires » ; l’instauration d’un « prélèvement sur les bénéfices des sociétés autoroutières dédié au financement du TER » ; et enfin « la mise en place d’un pôle public bancaire pour que le système bancaire remplisse sa mission au service d’un système ferroviaire structurant ».
Les élus des onze régions ne s’en tiennent pas à cette contribution au débat. Ils estiment que, vu « l’urgence » de la situation, le débat « dépasse le cadre des spécialistes », et ils appellent « usagers, élus, cheminots » au « rassemblement et aux actions les plus larges sur tout les territoires ».
Ces élus estiment que le développement du TER est « menacé » par la diminution des dotations de l’État aux collectivités locales, alors que dans les quinze dernières années, « les régions ont reconstruit un service public de transport régional quasi moribond dans les années 1990 ». Rappelons que c’est entre 1997 et 2001 que les régions ont récupéré la compétence transport ferroviaire régional et sont devenues autorités organisatrices en la matière. Depuis, certaines d’entre elles consacrent jusqu’à 20% de leur budget à ce poste.
Pour les élus signataires du communiqué, les moyens n’existent même plus aujourd’hui pour « simplement maintenir le service public », du fait « du gel des crédits et des transferts mal compensés d’hier », sans compter « les nouvelles contraintes financières imposées actuellement par l’État aux collectivités locales ». Ces élus déclarent « refuser de s’y résigner », au moment où la réforme ferroviaire est en pleine élaboration au ministère des Transports. Les élus demandent donc « une réflexion renouvelée sur le système ferroviaire français, sa dette, son financement et son organisation », et reprennent la proposition de l’Association des régions de France de créer un « versement transport » régional, à l’instar de ce qui se fait pour financer les transports urbains, ce qui permettrait de mobiliser « 800 millions d’euros » par an.
Les élus font également trois autres propositions qui permettraient d’éviter de se retrouver « précipités dans un processus de contraction » : la création d’un livret d’épargne sur principe du livret A « pour mobiliser l’épargne populaire afin de moderniser les infrastructures ferroviaires » ; l’instauration d’un « prélèvement sur les bénéfices des sociétés autoroutières dédié au financement du TER » ; et enfin « la mise en place d’un pôle public bancaire pour que le système bancaire remplisse sa mission au service d’un système ferroviaire structurant ».
Les élus des onze régions ne s’en tiennent pas à cette contribution au débat. Ils estiment que, vu « l’urgence » de la situation, le débat « dépasse le cadre des spécialistes », et ils appellent « usagers, élus, cheminots » au « rassemblement et aux actions les plus larges sur tout les territoires ».
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