Édition du vendredi 15 septembre 2017
La mobilité à l'honneur pendant une semaine
C’est demain, samedi 16 septembre, que démarre la 16e Semaine européenne de la mobilité, avec pour thème « la mobilité propre, partagée et intelligente ». Comme chaque année, plusieurs centaines de collectivités – et même plusieurs milliers à l’échelle européenne – se mobilisent.
Lancée en 2002 à l’initiative de la Commission européenne, la Semaine de la mobilité a mobilisé l’an dernier plus de 2 400 collectivités en Europe, avec l’objectif de valoriser et populariser les modes de transport alternatifs à la voiture individuelle. En France, elle démarre traditionnellement par une « Journée du transport public », organisée par le Gart (Groupement des autorités responsables du transport) et l’UTP (Union du transport public). Pour participer à cette journée, les collectivités doivent s’inscrire et proposer au moins une action de promotion des transports collectifs.
Quant à la Semaine européenne de la mobilité (dont l’AMF est partenaire, tout comme le Club des villes et territoires cyclables et la Fédération des usagers de la bicyclette), elle est ouverte aux collectivités qui remplissent « au moins un critère sur les trois préconisés par la Commission : organiser une semaine d’actions consacrée à la mobilité durable, lancer et promouvoir durant la semaine une action pérenne consacrée à la mobilité durable, organiser une journée sans voiture ». À l’issue de cette semaine, la Commission européenne désigne un lauréat, gagnant de « l’European mobility week award » (palmarès de la semaine européenne de la mobilité). Pour la première fois cette année, le concours est divisé en deux catégories : les collectivités de plus de 50 000 habitants et les collectivités en-dessous de ce seuil. Les dossiers pour concourir doivent être déposés avant le 23 octobre. L’an dernier, c’est la ville de Malmö, en Suède, qui a remporté le concours.
Juste avant le démarrage de cette semaine de la mobilité, la ministre des Transports, Élisabeth Borne, a présenté, hier, le déroulement des Assises de la mobilité, qui vont être lancées le 19 septembre, pour trois mois. L’objectif du gouvernement est de réunir tous les acteurs avant de rédiger une nouvelle loi de programmation sur le transport, qui devrait être présentée début 2018.
Les Assises seront organisées autour de « six groupes de travail », a précisé la ministre : environnement, numérique, fractures sociales et territoriales, intermodalité, sécurité, gouvernance. Le texte de loi qui devrait découler de l’organisation de ces Assises devra traiter de nombreux sujets brûlants dans le domaine du transport : le financement, les infrastructures – on sait que le gouvernement souhaite une « pause » sur les grands projets –, l’ouverture à la concurrence du rail, la dette de la SNCF… Ce texte, a précisé hier Élisabeth Borne, comportera « une programmation année par année des projets et des financements de l’État sur une période de cinq ans ». La ministre a également émis le souhait que les Assises mettent l’accent sur la mobilité en zones peu denses (périurbain et rural).
Ces Assises seront, pour les collectivités, l’occasion de remettre sur la table, notamment, la question du financement du transport. Les associations d’élus, AMF comme Gart, continuent notamment de réclamer une baisse de la TVA sur le transport collectif, passée en 2013 de 7 % à 10 %. Les associations demandent que ce taux soit abaissé à 5,5 %.
Dernière actualité transport de cette semaine qui n’en a pas manqué : le réseau Agir (Association pour la gestion indépendante des réseaux de transport public) vient d’élire à sa présidence Jean-Luc Rigaut, maire d’Annecy. Jean-Luc Rigaut est également co-président du groupe de travail mobilité/déplacements de l’AMF.
Lancée en 2002 à l’initiative de la Commission européenne, la Semaine de la mobilité a mobilisé l’an dernier plus de 2 400 collectivités en Europe, avec l’objectif de valoriser et populariser les modes de transport alternatifs à la voiture individuelle. En France, elle démarre traditionnellement par une « Journée du transport public », organisée par le Gart (Groupement des autorités responsables du transport) et l’UTP (Union du transport public). Pour participer à cette journée, les collectivités doivent s’inscrire et proposer au moins une action de promotion des transports collectifs.
Quant à la Semaine européenne de la mobilité (dont l’AMF est partenaire, tout comme le Club des villes et territoires cyclables et la Fédération des usagers de la bicyclette), elle est ouverte aux collectivités qui remplissent « au moins un critère sur les trois préconisés par la Commission : organiser une semaine d’actions consacrée à la mobilité durable, lancer et promouvoir durant la semaine une action pérenne consacrée à la mobilité durable, organiser une journée sans voiture ». À l’issue de cette semaine, la Commission européenne désigne un lauréat, gagnant de « l’European mobility week award » (palmarès de la semaine européenne de la mobilité). Pour la première fois cette année, le concours est divisé en deux catégories : les collectivités de plus de 50 000 habitants et les collectivités en-dessous de ce seuil. Les dossiers pour concourir doivent être déposés avant le 23 octobre. L’an dernier, c’est la ville de Malmö, en Suède, qui a remporté le concours.
Juste avant le démarrage de cette semaine de la mobilité, la ministre des Transports, Élisabeth Borne, a présenté, hier, le déroulement des Assises de la mobilité, qui vont être lancées le 19 septembre, pour trois mois. L’objectif du gouvernement est de réunir tous les acteurs avant de rédiger une nouvelle loi de programmation sur le transport, qui devrait être présentée début 2018.
Les Assises seront organisées autour de « six groupes de travail », a précisé la ministre : environnement, numérique, fractures sociales et territoriales, intermodalité, sécurité, gouvernance. Le texte de loi qui devrait découler de l’organisation de ces Assises devra traiter de nombreux sujets brûlants dans le domaine du transport : le financement, les infrastructures – on sait que le gouvernement souhaite une « pause » sur les grands projets –, l’ouverture à la concurrence du rail, la dette de la SNCF… Ce texte, a précisé hier Élisabeth Borne, comportera « une programmation année par année des projets et des financements de l’État sur une période de cinq ans ». La ministre a également émis le souhait que les Assises mettent l’accent sur la mobilité en zones peu denses (périurbain et rural).
Ces Assises seront, pour les collectivités, l’occasion de remettre sur la table, notamment, la question du financement du transport. Les associations d’élus, AMF comme Gart, continuent notamment de réclamer une baisse de la TVA sur le transport collectif, passée en 2013 de 7 % à 10 %. Les associations demandent que ce taux soit abaissé à 5,5 %.
Dernière actualité transport de cette semaine qui n’en a pas manqué : le réseau Agir (Association pour la gestion indépendante des réseaux de transport public) vient d’élire à sa présidence Jean-Luc Rigaut, maire d’Annecy. Jean-Luc Rigaut est également co-président du groupe de travail mobilité/déplacements de l’AMF.
F.L.
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