Édition du jeudi 24 octobre 2013
La LGV Sud-ouest ira jusqu'en Espagne
Le ministre délégué aux Transports, Frédéric Cuvillier, a arrêté mardi dernier le tracé définitif des lignes à grande vitesse (LGV) Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax. Ce projet s’inscrit dans le cadre du nouveau plan de développement des infrastructures de transport, dans lequel le gouvernement s’est engagé sur 30 milliards d’euros d’investissement d’ici 2030 (hors Grand Paris).
Baptisé GPSO (Grand projet ferroviaire du sud-ouest), cette double branche – l’une vers Toulouse, l’autre allant à terme vers San Sebastian, au Pays basque espagnol – prolongera la LGV Tours-Bordeaux, actuellement en phase de travaux et qui sera mise en service en 2017.
Le calendrier proposé par le ministre est le suivant : dans une première phase seront créées les deux nouvelles lignes : l’une reliera Bordeaux à Toulouse via Agen et Montauban ; la seconde, toujours depuis Bordeaux, ralliera Dax via Mont-de-Marsan. La première ligne sera inaugurée en 2024, et elle mettra Toulouse à 3h10 de Paris, pour un coût estimé à 5,9 milliards d’euros. La seconde permettra de faire Paris-Bayonne en 3h25, pour un investissement de quelque 3,2 milliards d’euros.
Lors d’une deuxième phase, la ligne de Dax sera prolongée vers l’Espagne « avec l’objectif d’une mise en service au plus tard en 2032 ». Ce prolongement, selon le ministre, est « d’un intérêt certain dans le cadre du développement du réseau trans-européen de transport et des échanges avec la péninsule ibérique le long de la façade atlantique, à l'horizon de saturation de la ligne existante ». Il restera maintenant à convaincre les élus locaux de cet « intérêt certain » : plusieurs d’entre eux jugent ce prolongement de la LGV vers l’Espagne inutilement coûteux, et prônent une simple rénovation de la ligne existante. À l’inverse, d’autres collectivités ont dénoncé le report de ce prolongement après 2030, jugeant qu’il y a urgence à agir.
Frédéric Cuvillier a tranché. Mais le débat n’est pas terminé pour autant : alors que 57 collectivités locales avaient signé en 2009 le protocole d’accord de financement du GPSO, certaines parlent de remettre en cause cet accord – soit parce qu’elles sont défavorables au prolongement vers l’Espagne, soit parce qu’elles estiment qu’il ne va pas assez vite. Le ministre s’est donné « une année » pour « arrêter le tour de table avec les collectivités ».
Baptisé GPSO (Grand projet ferroviaire du sud-ouest), cette double branche – l’une vers Toulouse, l’autre allant à terme vers San Sebastian, au Pays basque espagnol – prolongera la LGV Tours-Bordeaux, actuellement en phase de travaux et qui sera mise en service en 2017.
Le calendrier proposé par le ministre est le suivant : dans une première phase seront créées les deux nouvelles lignes : l’une reliera Bordeaux à Toulouse via Agen et Montauban ; la seconde, toujours depuis Bordeaux, ralliera Dax via Mont-de-Marsan. La première ligne sera inaugurée en 2024, et elle mettra Toulouse à 3h10 de Paris, pour un coût estimé à 5,9 milliards d’euros. La seconde permettra de faire Paris-Bayonne en 3h25, pour un investissement de quelque 3,2 milliards d’euros.
Lors d’une deuxième phase, la ligne de Dax sera prolongée vers l’Espagne « avec l’objectif d’une mise en service au plus tard en 2032 ». Ce prolongement, selon le ministre, est « d’un intérêt certain dans le cadre du développement du réseau trans-européen de transport et des échanges avec la péninsule ibérique le long de la façade atlantique, à l'horizon de saturation de la ligne existante ». Il restera maintenant à convaincre les élus locaux de cet « intérêt certain » : plusieurs d’entre eux jugent ce prolongement de la LGV vers l’Espagne inutilement coûteux, et prônent une simple rénovation de la ligne existante. À l’inverse, d’autres collectivités ont dénoncé le report de ce prolongement après 2030, jugeant qu’il y a urgence à agir.
Frédéric Cuvillier a tranché. Mais le débat n’est pas terminé pour autant : alors que 57 collectivités locales avaient signé en 2009 le protocole d’accord de financement du GPSO, certaines parlent de remettre en cause cet accord – soit parce qu’elles sont défavorables au prolongement vers l’Espagne, soit parce qu’elles estiment qu’il ne va pas assez vite. Le ministre s’est donné « une année » pour « arrêter le tour de table avec les collectivités ».
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