Hausse de l'activité dans les transports urbains en 2004, à +5,2%

En 2004, la production de la branche transports augmente plus rapidement que celle de l’ensemble de l’économie, indique l’INSEE dans la dernière livraison de sa revue INSEE Première (1). Cette croissance retrouve le rythme élevé qu’elle avait connu à la fin des années 1990. Elle est liée à l’amélioration de la situation économique française par rapport à 2003 et à l’accélération des échanges internationaux. La production de services de transport de voyageurs se redresse en 2004 (+5,8 % en volume). Ce mode de transport revient ainsi sur sa tendance de long terme, après une année 2003 marquée par des mouvements sociaux. La croissance de 2004 est imputable à la reprise du TER et aux TGV. Elle est favorisée par de nouveaux comportements en matière de déplacements: les Français étalent en effet leurs vacances en partant moins longtemps mais plus souvent. Les transports urbains (transports en commun) sont très dynamiques en 2004 (+ 5,2 %). L’année a été favorisée par la hausse légère du pouvoir d’achat des ménages et par une bonne saison touristique en Île-de-France. L’amélioration de l’offre constituée par le prolongement de la ligne 14 du métro parisien et de la ligne T1 du tramway explique une partie de ces performances. Une autre partie est due au développement du trafic et de l’offre sur les réseaux urbains de province. Le dynamisme des déplacements par transports en commun, tant urbains qu’interurbains, contraste avec la quasi-stagnation de la circulation des voitures particulières en 2004, hors du réseau autoroutier. (1) N° 1045 - octobre 2005

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