Édition du mardi 13 décembre 2016
Fréquentation en forte hausse pour les cars Macron
L’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières (Arafer) vient de publier son dernier bilan de l’activité des autocars en service librement organisé (SLO), les cars dits « Macron ».
Ce bilan a un intérêt particulier parce qu’il inclut l’été 2016, première période de grandes vacances pendant laquelle ces services ont été pleinement en activité. Le bilan est très positif pour ces services, qui ont connu une augmentation de la fréquentation de 33 % pendant la période estivale, avec 2 millions de passagers pendant le troisième trimestre. De nouvelles destinations ont été ouvertes pendant cette période (205), portant à 1310 le nombre de liaisons commercialisées.
L’Arafer note que lors du premier trimestre, de nombreuses liaisons de moins de 100 km ont été ouvertes. Rappelons que les liaisons sur ces courtes distances sont les seules qui ne sont pas totalement libres, puisqu’elles doivent faire l’objet d’une déclaration et que les autorités organisatrices peuvent en demander l’interdiction à l’Arafer si elles estiment qu’elles mettent en danger l’équilibre des lignes qu’elles exploitent. L’Arafer note que ces lignes ne rencontrent qu’un succès très relatif : « Environ 7 000 voyageurs » ont emprunté ces lignes au troisième trimestre, soit « moins de un passager par autocar en moyenne ». « Le risque de concurrence avec les services de transports conventionnés s’en trouve limité », note l’Arafer avec un certain sens de la litote.
90 liaisons ont fait l’objet d’une demande d’interdiction par une autorité organisatrice depuis le lancement du service. Dans 66 cas, l’autorité a rendu un avis défavorable. 17 liaisons ont été interdites ou limitées.
L’autorité fait également état d’une certaine « concentration » sur le marché, puisque deux opérateurs, Megabus et Starshipper, ont disparu. Le premier a été racheté par FlixBus, le second par Ouibus (groupe SNCF). « La concurrence entre les opérateurs reste de mise malgré la concentration du secteur : il existe désormais 300 liaisons sur lesquelles au moins deux autocaristes se font concurrence, ce qui représente un quart du réseau », précise l’Arafer.
En ce qui concerne l’économie du secteur, on note que les tarifs continuent d’augmenter, confirmant que les tarifs très bas pratiqués au départ étaient des tarifs d’appel. Les prix ont augmenté d’environ 10 % au 3e trimestre. La hausse de la fréquentation associée à la hausse des tarifs induisent une augmentation spectaculaire du chiffre d’affaires du secteur : + 46 % au troisième trimestre.
En matière d’emploi, en revanche, les chiffres restent très inférieurs aux promesses : le secteur plafonne à environ 2000 emplois à temps plein, bien loin des 15 000 promis lors du vote de la loi.
Ce bilan a un intérêt particulier parce qu’il inclut l’été 2016, première période de grandes vacances pendant laquelle ces services ont été pleinement en activité. Le bilan est très positif pour ces services, qui ont connu une augmentation de la fréquentation de 33 % pendant la période estivale, avec 2 millions de passagers pendant le troisième trimestre. De nouvelles destinations ont été ouvertes pendant cette période (205), portant à 1310 le nombre de liaisons commercialisées.
L’Arafer note que lors du premier trimestre, de nombreuses liaisons de moins de 100 km ont été ouvertes. Rappelons que les liaisons sur ces courtes distances sont les seules qui ne sont pas totalement libres, puisqu’elles doivent faire l’objet d’une déclaration et que les autorités organisatrices peuvent en demander l’interdiction à l’Arafer si elles estiment qu’elles mettent en danger l’équilibre des lignes qu’elles exploitent. L’Arafer note que ces lignes ne rencontrent qu’un succès très relatif : « Environ 7 000 voyageurs » ont emprunté ces lignes au troisième trimestre, soit « moins de un passager par autocar en moyenne ». « Le risque de concurrence avec les services de transports conventionnés s’en trouve limité », note l’Arafer avec un certain sens de la litote.
90 liaisons ont fait l’objet d’une demande d’interdiction par une autorité organisatrice depuis le lancement du service. Dans 66 cas, l’autorité a rendu un avis défavorable. 17 liaisons ont été interdites ou limitées.
L’autorité fait également état d’une certaine « concentration » sur le marché, puisque deux opérateurs, Megabus et Starshipper, ont disparu. Le premier a été racheté par FlixBus, le second par Ouibus (groupe SNCF). « La concurrence entre les opérateurs reste de mise malgré la concentration du secteur : il existe désormais 300 liaisons sur lesquelles au moins deux autocaristes se font concurrence, ce qui représente un quart du réseau », précise l’Arafer.
En ce qui concerne l’économie du secteur, on note que les tarifs continuent d’augmenter, confirmant que les tarifs très bas pratiqués au départ étaient des tarifs d’appel. Les prix ont augmenté d’environ 10 % au 3e trimestre. La hausse de la fréquentation associée à la hausse des tarifs induisent une augmentation spectaculaire du chiffre d’affaires du secteur : + 46 % au troisième trimestre.
En matière d’emploi, en revanche, les chiffres restent très inférieurs aux promesses : le secteur plafonne à environ 2000 emplois à temps plein, bien loin des 15 000 promis lors du vote de la loi.
F.L.
Télécharger le rapport de l’Arafer.Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2
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