Édition du lundi 29 septembre 2014
Canal Seine-Nord : le Premier ministre s'engage
Les travaux du Canal Seine-Nord Europe démarreront en 2017. Le Premier ministre, Manuel Valls, en déplacement vendredi à Arras, l’a promis, et a annoncé que l’État s’engagerait à hauteur d’un milliard d’euros dans le chantier.
Les esprits chagrins se souviendront que 2017 était la date initialement prévue… pour l’inauguration du canal. Mais entretemps – et depuis vingt ans que le dossier est à l’étude – la situation financière du pays s’est dégradée et le lancement des travaux a été maintes fois reporté. Au point que l’on a cru le projet totalement abandonné, en septembre 2012, avant d’être relancé six mois plus tard.
Rappelons que ce canal aurait pour fonction de relier le bassin parisien aux grands ports du nord, Amsterdam et Rotterdam. Il s’agit d’un chantier titanesque – 106 kilomètres de voie à grand gabarit – qui, à l’origine, devait faire l’objet d’un partenariat public-privé (PPP). Au départ, le projet était estimé à 4,4 milliards d’euros. Mais au fil du dialogue avec les entreprises pressenties pour le PPP, l’addition s’est envolée, pour atteindre finalement plus de 7 milliards. Le gouvernement jetait alors l’éponge et « suspendait » le projet, début septembre 2012. Au printemps suivant, le gouvernement – notamment sous la pression des élus locaux du Nord – décidait de tout remettre à plat et chargeait le maire de Maubeuge, Rémi Pauvros, d’une mission de reconfiguration du projet. En décembre 2013 enfin, Rémi Pauvros rendait son rapport et présentait un nouveau dossier qui ramenait le coût du chantier à 4,5 milliards d’euros, dont 40 % seraient financés par l’Europe.
C’est à ce dossier que Manuel Valls a donné vendredi son feu vert, assurant que « l’État serait au rendez-vous de ce grand projet structurant, essentiel et fédérateur ». Le financement serait donc partagé entre l’État (un milliard d’euros), l’Europe (environ deux milliards), les collectivités territoriales (un milliard). Il resterait entre 500 et 700 millions d’euros à trouver, qui devraient pouvoir, selon le Premier ministre, être empruntés auprès de la Caisse des dépôts et de la Banque européenne d’investissement.
Le chantier du Canal Seine-nord, s’il démarre effectivement, devrait générer 12 à 15 000 emplois pendant la phase de construction. Au-delà, le rapport Pauvros parle de 50 000 emplois à l’horizon 2050 si, comme l’espèrent ses promoteurs, les chargeurs et les grandes entreprises jouent le jeu du transport fluvial, extrêmement intéressant en termes de réduction d’émissions de gaz à effets de serre.
Les esprits chagrins se souviendront que 2017 était la date initialement prévue… pour l’inauguration du canal. Mais entretemps – et depuis vingt ans que le dossier est à l’étude – la situation financière du pays s’est dégradée et le lancement des travaux a été maintes fois reporté. Au point que l’on a cru le projet totalement abandonné, en septembre 2012, avant d’être relancé six mois plus tard.
Rappelons que ce canal aurait pour fonction de relier le bassin parisien aux grands ports du nord, Amsterdam et Rotterdam. Il s’agit d’un chantier titanesque – 106 kilomètres de voie à grand gabarit – qui, à l’origine, devait faire l’objet d’un partenariat public-privé (PPP). Au départ, le projet était estimé à 4,4 milliards d’euros. Mais au fil du dialogue avec les entreprises pressenties pour le PPP, l’addition s’est envolée, pour atteindre finalement plus de 7 milliards. Le gouvernement jetait alors l’éponge et « suspendait » le projet, début septembre 2012. Au printemps suivant, le gouvernement – notamment sous la pression des élus locaux du Nord – décidait de tout remettre à plat et chargeait le maire de Maubeuge, Rémi Pauvros, d’une mission de reconfiguration du projet. En décembre 2013 enfin, Rémi Pauvros rendait son rapport et présentait un nouveau dossier qui ramenait le coût du chantier à 4,5 milliards d’euros, dont 40 % seraient financés par l’Europe.
C’est à ce dossier que Manuel Valls a donné vendredi son feu vert, assurant que « l’État serait au rendez-vous de ce grand projet structurant, essentiel et fédérateur ». Le financement serait donc partagé entre l’État (un milliard d’euros), l’Europe (environ deux milliards), les collectivités territoriales (un milliard). Il resterait entre 500 et 700 millions d’euros à trouver, qui devraient pouvoir, selon le Premier ministre, être empruntés auprès de la Caisse des dépôts et de la Banque européenne d’investissement.
Le chantier du Canal Seine-nord, s’il démarre effectivement, devrait générer 12 à 15 000 emplois pendant la phase de construction. Au-delà, le rapport Pauvros parle de 50 000 emplois à l’horizon 2050 si, comme l’espèrent ses promoteurs, les chargeurs et les grandes entreprises jouent le jeu du transport fluvial, extrêmement intéressant en termes de réduction d’émissions de gaz à effets de serre.
Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2