Édition du mercredi 10 avril 2019
Tourisme : une fréquentation record en 2018 portée par les étrangers
La fréquentation des hébergements collectifs touristiques a établi un « nouveau record » en France l’an passé. C’est le constat fait par l’Insee dans sa dernière enquête annuelle, parue hier, sur le sujet. Avec un total de 483 millions de nuitées enregistrées en 2018, la fréquentation des hôtels, campings et autres résidences de tourisme a progressé de 2,2 % (pour 9 millions de nuitées supplémentaires) et, ce, « malgré une année marquée par des mouvements sociaux au printemps et en fin d’année » (cheminots et Gilets jaunes).
En Europe, la France deuxième derrière l’Espagne
Si ce dynamisme est bien moins soutenu qu’en 2017 (+ 5,6 %), « il contraste nettement avec les fréquentations plus atones des années 2011 à 2016, comprises entre 403 et 412 millions de nuitées », notent les auteurs de l’étude.
De plus, il concorde avec les résultats observés au sein de l’Union européenne (2,2 %). Reste que l’Espagne se maintient en tête des pays européens enregistrant le plus de nuitées malgré une légère baisse de la fréquentation (467 millions de nuitées), devant la France métropolitaine (438 millions), l’Italie (429 millions) et l’Allemagne (419 millions).
Les hôtels profitent particulièrement de l’afflux d’étrangers
Cette fréquentation en hausse concerne tous les types d’hébergement, mais, contrairement à l’année précédente, elle a essentiellement été portée par les touristes étrangers (+5,4 %). Dans les hôtels, cette année encore, le nombre de nuitées des non-résidents a fortement augmenté (+7,6 %), du fait notamment des clientèles américaine et japonaise, tandis que la fréquentation des Français s'est tassée (-0,6 %).
Même constat dans les campings, avec une légère hausse de la fréquentation uniquement imputable à la clientèle étrangère (+2,5 %), notamment allemande et britannique. La fréquentation des touristes résidents est, elle, restée quasiment stable.
Dans les autres hébergements collectifs touristiques (AHCT), en revanche, les nuitées des clientèles résidente et non résidente ont augmenté. Au final, avec 215 millions de nuitées en 2018, l’hôtel était toujours le premier mode d’hébergement collectif, devant l’hôtellerie de plein air (125 millions de nuitées) et les AHCT (98 millions de nuitées).
Dans les territoires, l’Île-de-France a connu une fréquentation très dynamique que ce soit en hôtel, campings ou résidence de tourisme. De bonnes dynamiques qui ont également été observées en Normandie et Pays-de-la-Loire pour l’hôtellerie, pour tout le tiers nord de la France pour le camping (« probablement sous l’effet des conditions climatiques », selon l’Insee) et pour le Grand Est concernant les AHCT. A l’inverse, les régions Nouvelle Aquitaine et Bourgogne-Franche-Comté ont vu leur fréquentation hôtelière baisser, tout comme la Provence-Alpes-Côte-d’Azur pour ce qui est des campings. Concernant les AHCT, ce sont la Corse, l’Occitanie et l’Auvergne-Rhône-Alpes qui ont connu une légère baisse de fréquentation.
Baisse de la fréquentation hôtelière en décembre à Paris
Si l’impact des mouvements sociaux est resté « modeste » tout au long de l’année puisque le nombre de nuitées a progressé quasiment toute l’année, le mois de décembre fait exception selon l’Insee. En effet, en ce mois de contestation des Gilets jaunes, la fréquentation hôtelière a reculé (– 1,1 %), et en particulier à Paris avec une baisse de 5,3 %. « Entre le 1er et le 8 décembre, au plus fort des manifestations, l’occupation des chambres est inférieure de 3,1 % à celle de la même période de 2017 », indiquent les auteurs de l’étude.
Télécharger l’étude.
En Europe, la France deuxième derrière l’Espagne
Si ce dynamisme est bien moins soutenu qu’en 2017 (+ 5,6 %), « il contraste nettement avec les fréquentations plus atones des années 2011 à 2016, comprises entre 403 et 412 millions de nuitées », notent les auteurs de l’étude.
De plus, il concorde avec les résultats observés au sein de l’Union européenne (2,2 %). Reste que l’Espagne se maintient en tête des pays européens enregistrant le plus de nuitées malgré une légère baisse de la fréquentation (467 millions de nuitées), devant la France métropolitaine (438 millions), l’Italie (429 millions) et l’Allemagne (419 millions).
Les hôtels profitent particulièrement de l’afflux d’étrangers
Cette fréquentation en hausse concerne tous les types d’hébergement, mais, contrairement à l’année précédente, elle a essentiellement été portée par les touristes étrangers (+5,4 %). Dans les hôtels, cette année encore, le nombre de nuitées des non-résidents a fortement augmenté (+7,6 %), du fait notamment des clientèles américaine et japonaise, tandis que la fréquentation des Français s'est tassée (-0,6 %).
Même constat dans les campings, avec une légère hausse de la fréquentation uniquement imputable à la clientèle étrangère (+2,5 %), notamment allemande et britannique. La fréquentation des touristes résidents est, elle, restée quasiment stable.
Dans les autres hébergements collectifs touristiques (AHCT), en revanche, les nuitées des clientèles résidente et non résidente ont augmenté. Au final, avec 215 millions de nuitées en 2018, l’hôtel était toujours le premier mode d’hébergement collectif, devant l’hôtellerie de plein air (125 millions de nuitées) et les AHCT (98 millions de nuitées).
Dans les territoires, l’Île-de-France a connu une fréquentation très dynamique que ce soit en hôtel, campings ou résidence de tourisme. De bonnes dynamiques qui ont également été observées en Normandie et Pays-de-la-Loire pour l’hôtellerie, pour tout le tiers nord de la France pour le camping (« probablement sous l’effet des conditions climatiques », selon l’Insee) et pour le Grand Est concernant les AHCT. A l’inverse, les régions Nouvelle Aquitaine et Bourgogne-Franche-Comté ont vu leur fréquentation hôtelière baisser, tout comme la Provence-Alpes-Côte-d’Azur pour ce qui est des campings. Concernant les AHCT, ce sont la Corse, l’Occitanie et l’Auvergne-Rhône-Alpes qui ont connu une légère baisse de fréquentation.
Baisse de la fréquentation hôtelière en décembre à Paris
Si l’impact des mouvements sociaux est resté « modeste » tout au long de l’année puisque le nombre de nuitées a progressé quasiment toute l’année, le mois de décembre fait exception selon l’Insee. En effet, en ce mois de contestation des Gilets jaunes, la fréquentation hôtelière a reculé (– 1,1 %), et en particulier à Paris avec une baisse de 5,3 %. « Entre le 1er et le 8 décembre, au plus fort des manifestations, l’occupation des chambres est inférieure de 3,1 % à celle de la même période de 2017 », indiquent les auteurs de l’étude.
A.W.
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