France Télécom expérimente des connexions satellite et Wi-Fi (antennes de connexion locale à l'internet) dans cinq communes rurales

Face à une concurrence qui s'affirme (voir nos informations de l’Autorité de régulation des télécommunications), France Télécom cherche à consolider sa situation de quasi-monopole sur le moyen débit et a annoncé récemment que 79 % de la population française - notons que l'opérateur se garde de communiquer en pourcentage du territoire - serait couverte par l'ADSL d'ici à la fin de l'année. Un chiffre qui correspond à 4 500 nouvelles communes couvertes par l'ADSL (sur un total de 15 000 communes) et à 3 400 nouveaux répartiteurs depuis juin dernier. L'objectif premier de l'opérateur est de couvrir les zones les plus denses (villes-centres, pourtour des agglomérations) ; son engagement étant d'équiper en ADSL la totalité des répartiteurs de plus de 1 000 lignes d'ici à fin 2005. Pour les communes restantes, les dossiers sont examinés au cas par cas. La première étape pour une commune est de réunir 100 pré-réservations auprès de fournisseurs d'accès (et non pas une simple pétition) d'une même zone de desserte. Début décembre, ce système a permis à 115 communes (30 répartiteurs) d'obtenir leur desserte en ADSL. L'opérateur ne dit en revanche pas le nombre de dossiers en instance même si on peut soupçonner qu'il a beaucoup plus de demandes qu'il ne pourra en satisfaire. Pour les communes restantes, l'opérateur teste des offres haut débit IP par satellite (commandées sur plus de 70 sites) et a entamé des expérimentations satellite et Wi-Fi (antennes de connexion locale à l’internet) dans cinq communes rurales. Pour ces dernières - il s'agit de La Cavalerie (Aveyron), Méaudre (Isère), Moustiers (Alpes-de-Haute-Provence), Neulise (Loire), Vernou-en-Sologne (Loir-et-Cher), Les Estables (Haute-Loire), Champagné-Saint-Hillaire et Romagne (Vienne) -, la taille moyenne des communes est de 720 habitants, avec 26 clients raccordés en moyenne par site.

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