Édition du jeudi 11 janvier 2018
Sécurité du quotidien : policiers et gendarmes veulent moins de tâches administratives
L’expérimentation de la police de sécurité du quotidien (PSQ) devrait finalement démarrer début février, et non début janvier comme annoncé lors du lancement de la concertation sur ce grand chantier sécuritaire programmé pour 2018. Un léger retard lié, peut-être, à l’exploitation des résultats de la « grande concertation » voulue par le gouvernement sur ce sujet.
Présentant ses vœux, hier à Rouen, à la police nationale, le ministre de l’Intérieur en a profité pour dévoiler les résultats de la consultation des forces de l’ordre. Une consultation menée via un questionnaire mis en ligne sur l'intranet de la police et de la gendarmerie, entre la mi-novembre et le 10 décembre dernier. « 70 000 policiers et gendarmes ont répondu au questionnaire que nous avons envoyé. C’est tout simplement du jamais vu », a dit Gérard Collomb, ajoutant qu’il s’agissait aussi « d’un grand succès par la clarté de ses résultats ». Selon ces résultats, 74% des policiers et gendarmes « souhaitent la suppression d'un certain nombre de tâches indues » et 73% estiment que « l'allégement des contraintes administratives est devenu une vraie urgence ». Enfin, les deux tiers réclament « une réforme ambitieuse de la procédure pénale aujourd'hui jugée trop complexe », a indiqué Gérard Collomb.
La consultation portait sur six thèmes : la présence sur la voie publique, l'efficacité de l'action face aux infractions du quotidien, la confiance mutuelle entre population et forces de sécurité, la mobilisation des partenaires locaux, l'accès du public au service de la sécurité et l'adaptation à l'environnement local.
« J'ai conscience qu'après cette consultation, nous n'avons pas le droit de décevoir », a affirmé Gérard Collomb qui a redit son engagement de mener à bien ces chantiers, notamment la réforme de la procédure pénale, avec la garde des Sceaux, Nicole Belloubet, ajoutant qu’une réflexion « autour des fameuses tâches indues » serait engagée. « Quand on a la chance de pouvoir compter sur des policiers formés aux situations les plus extrêmes, aux techniques les plus éprouvées, on ne saurait épuiser cette richesse en missions pour lesquelles l’expertise de la police n’est pas indispensable », a poursuivi le ministre de l’Intérieur, indiquant que ce « sera là un des grands buts de la mission parlementaire sur le continuum de sécurité », qu’il nommera « dans les semaines à venir ».
Présentant ses vœux, hier à Rouen, à la police nationale, le ministre de l’Intérieur en a profité pour dévoiler les résultats de la consultation des forces de l’ordre. Une consultation menée via un questionnaire mis en ligne sur l'intranet de la police et de la gendarmerie, entre la mi-novembre et le 10 décembre dernier. « 70 000 policiers et gendarmes ont répondu au questionnaire que nous avons envoyé. C’est tout simplement du jamais vu », a dit Gérard Collomb, ajoutant qu’il s’agissait aussi « d’un grand succès par la clarté de ses résultats ». Selon ces résultats, 74% des policiers et gendarmes « souhaitent la suppression d'un certain nombre de tâches indues » et 73% estiment que « l'allégement des contraintes administratives est devenu une vraie urgence ». Enfin, les deux tiers réclament « une réforme ambitieuse de la procédure pénale aujourd'hui jugée trop complexe », a indiqué Gérard Collomb.
La consultation portait sur six thèmes : la présence sur la voie publique, l'efficacité de l'action face aux infractions du quotidien, la confiance mutuelle entre population et forces de sécurité, la mobilisation des partenaires locaux, l'accès du public au service de la sécurité et l'adaptation à l'environnement local.
« J'ai conscience qu'après cette consultation, nous n'avons pas le droit de décevoir », a affirmé Gérard Collomb qui a redit son engagement de mener à bien ces chantiers, notamment la réforme de la procédure pénale, avec la garde des Sceaux, Nicole Belloubet, ajoutant qu’une réflexion « autour des fameuses tâches indues » serait engagée. « Quand on a la chance de pouvoir compter sur des policiers formés aux situations les plus extrêmes, aux techniques les plus éprouvées, on ne saurait épuiser cette richesse en missions pour lesquelles l’expertise de la police n’est pas indispensable », a poursuivi le ministre de l’Intérieur, indiquant que ce « sera là un des grands buts de la mission parlementaire sur le continuum de sécurité », qu’il nommera « dans les semaines à venir ».
C.N.
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