Édition du lundi 14 novembre 2016
Prévention de la radicalisation : le Sénat consulte les maires
La délégation sénatoriale aux collectivités territoriales et à la décentralisation a entamé des travaux sur le rôle des collectivités territoriales en matière de prévention de la radicalisation. Dans le cadre de ces travaux, elle vient de lancer une consultation en ligne à destination des élus locaux. « Il s’agit de consulter les élus municipaux sur leur expérience de terrain », indique la délégation dans un communiqué. « Si tous les élus locaux sont soucieux de cette question, si tous sont solidaires des politiques menées pour protéger nos concitoyens, nombreux sont ceux qui s’interrogent sur le rôle précis que leur collectivité peut jouer en la matière et sur ses limites », explique-t-elle.
Pour la délégation « il s’agit de mieux appréhender la perception que les élus ont de la radicalisation et des actions à mener, d’apprécier la nature et la qualité du travail partenarial engagé avec l’Etat et d’identifier et faire connaître d’éventuelles bonnes pratiques en la matière ». Les élus sont donc invités à renseigner le questionnaire en ligne. Après avoir été invités à définir leur perception des phénomènes de radicalisation, les élus auront à indiquer leur connaissance des différentes actions gouvernementales conduites en la matière ou encore préciser les actions menées sur leur territoire et avec quel partenaire institutionnel elles l’ont été.
Cette consultation, qui sera ouverte jusqu’au 25 novembre prochain, viendra nourrir les auditions menées par Jean-Marie Bockel, sénateur du Haut-Rhin et président de la délégation, et Luc Carvounas, sénateur du Val-de-Marne.
Les deux sénateurs ont notamment entendu le 10 novembre Serge Hefez, psychiatre et psychanalyste, collaborateur du centre de prévention contre les dérives sectaires liées à l'islam à l'APHP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris) et Philippe d’Iribarne et Sébastien Roché, directeurs de recherche au CNRS. Ils devraient entendre la représentante de l’AMF Jacqueline Eustache-Brinio, la maire de Saint-Gratien, le 23 novembre prochain.
Le rapport de la délégation est attendu début 2017.
Accéder au questionnaire en ligne.
Pour la délégation « il s’agit de mieux appréhender la perception que les élus ont de la radicalisation et des actions à mener, d’apprécier la nature et la qualité du travail partenarial engagé avec l’Etat et d’identifier et faire connaître d’éventuelles bonnes pratiques en la matière ». Les élus sont donc invités à renseigner le questionnaire en ligne. Après avoir été invités à définir leur perception des phénomènes de radicalisation, les élus auront à indiquer leur connaissance des différentes actions gouvernementales conduites en la matière ou encore préciser les actions menées sur leur territoire et avec quel partenaire institutionnel elles l’ont été.
Cette consultation, qui sera ouverte jusqu’au 25 novembre prochain, viendra nourrir les auditions menées par Jean-Marie Bockel, sénateur du Haut-Rhin et président de la délégation, et Luc Carvounas, sénateur du Val-de-Marne.
Les deux sénateurs ont notamment entendu le 10 novembre Serge Hefez, psychiatre et psychanalyste, collaborateur du centre de prévention contre les dérives sectaires liées à l'islam à l'APHP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris) et Philippe d’Iribarne et Sébastien Roché, directeurs de recherche au CNRS. Ils devraient entendre la représentante de l’AMF Jacqueline Eustache-Brinio, la maire de Saint-Gratien, le 23 novembre prochain.
Le rapport de la délégation est attendu début 2017.
Accéder au questionnaire en ligne.
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