Édition du mercredi 4 janvier 2017
Où vivre en sécurité en région parisienne ? Une étude inédite au cas par cas
Les homicides dans le centre de Paris, les cambriolages loin de la capitale : tels sont les enseignements d'une étude inédite, publiée hier, portant sur la délinquance en 2015 à Paris et dans quelque 120 communes alentour.
Il s'agit d'un volet du bilan 2015 de la délinquance de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) dont une partie a été révélée en décembre 2016, le reste l'étant au fil des semaines.
L'étude, dévoilée hier par Le Figaro, s'est intéressée pour la première fois, cas par cas, aux vingt arrondissements de la capitale et 123 villes de ses trois départements limitrophes (Seine-Saint-Denis, Hauts-de-Seine, Val-de-Marne) constituant le Grand Paris, à partir des chiffres officiels de la délinquance en 2015.
Le centre de Paris et l'ouest populaire de la Seine-Saint-Denis « concentrent les taux élevés de violences non crapuleuses » (homicides, coups et blessures volontaires), note l'auteur de l'étude Jean-Luc Besson. Les violences physiques crapuleuses (homicides pour voler, vols avec violences ou règlements de comptes) sont importants dans le 1er arrondissement de Paris et au nord de Paris, toujours dans le « 9-3 », Saint-Denis ou La Courneuve.
Les vols dits simples, sans violences, « sont concentrés au cœur du Grand Paris », observe Jean-Luc Besson. C'est l'indicateur des crimes et délits le plus important sur le plan quantitatif. Les taux les plus élevés, selon le criminologue, « concernent en tout premier lieu les arrondissements de Paris » sans doute « en raison de la structure urbaine » ou de « l'attractivité de nombreux lieux ». Les fort taux de cambriolages d'habitations concernent les communes éloignées de la capitale, ceux de vols d'automobiles celles au-delà de 15 km du centre de Paris.
Les arrondissements et communes du nord parisien sont les champions des infractions à la législation sur les stupéfiants, relève encore l'étude.
Le 1er arrondissement de Paris, où se trouve le quartier des Halles, est en tête pour les violences et affaires de stupéfiants. Pour éviter agressions et dealers, mieux vaut vivre dans l'ouest de la capitale dans des communes des Hauts-de-Seine résidentielles ou proches du quartier d'affaires de La Défense s'agissant des cambriolages. « La localisation varie de façon tranchée selon les familles d'infractions, indique Jean-Luc Besson. Les vols, par exemple, sont plutôt concentrés sur la capitale. Mais plus on s'éloigne de Paris, plus on a de vols d'automobiles ». (AFP)
Il s'agit d'un volet du bilan 2015 de la délinquance de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) dont une partie a été révélée en décembre 2016, le reste l'étant au fil des semaines.
L'étude, dévoilée hier par Le Figaro, s'est intéressée pour la première fois, cas par cas, aux vingt arrondissements de la capitale et 123 villes de ses trois départements limitrophes (Seine-Saint-Denis, Hauts-de-Seine, Val-de-Marne) constituant le Grand Paris, à partir des chiffres officiels de la délinquance en 2015.
Le centre de Paris et l'ouest populaire de la Seine-Saint-Denis « concentrent les taux élevés de violences non crapuleuses » (homicides, coups et blessures volontaires), note l'auteur de l'étude Jean-Luc Besson. Les violences physiques crapuleuses (homicides pour voler, vols avec violences ou règlements de comptes) sont importants dans le 1er arrondissement de Paris et au nord de Paris, toujours dans le « 9-3 », Saint-Denis ou La Courneuve.
Les vols dits simples, sans violences, « sont concentrés au cœur du Grand Paris », observe Jean-Luc Besson. C'est l'indicateur des crimes et délits le plus important sur le plan quantitatif. Les taux les plus élevés, selon le criminologue, « concernent en tout premier lieu les arrondissements de Paris » sans doute « en raison de la structure urbaine » ou de « l'attractivité de nombreux lieux ». Les fort taux de cambriolages d'habitations concernent les communes éloignées de la capitale, ceux de vols d'automobiles celles au-delà de 15 km du centre de Paris.
Les arrondissements et communes du nord parisien sont les champions des infractions à la législation sur les stupéfiants, relève encore l'étude.
Le 1er arrondissement de Paris, où se trouve le quartier des Halles, est en tête pour les violences et affaires de stupéfiants. Pour éviter agressions et dealers, mieux vaut vivre dans l'ouest de la capitale dans des communes des Hauts-de-Seine résidentielles ou proches du quartier d'affaires de La Défense s'agissant des cambriolages. « La localisation varie de façon tranchée selon les familles d'infractions, indique Jean-Luc Besson. Les vols, par exemple, sont plutôt concentrés sur la capitale. Mais plus on s'éloigne de Paris, plus on a de vols d'automobiles ». (AFP)
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