La cartographie des violences contre les personnes pour 2005 confirme leur augmentation constante en France

L'Observatoire national de la délinquance (OND) a rendu publique la cartographie des violences contre les personnes pour 2005, qui confirme leur augmentation constante en France, ce dont la gauche fait souvent grief au ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy. «Globalement, la France est partagée en deux parties sur un axe allant du département du Nord aux Bouches-du-Rhône», observe l'OND, présidé par Alain Bauer, qui recense et analyse les chiffres de la délinquance sous la conduite de l'Institut national des hautes études de sécurité (INHES). «A l'ouest de cet axe, les violences aux personnes, en fréquence et en taux par habitant, sont plus faibles qu'à l'est», ajoute l'organisme. «La répartition de la population et sa concentration, dans les agglomérations urbaines n'expliquent pas mécaniquement les différences entre les départements», selon lui. L'OND distingue deux catégories pour ces violences: leur répartition «en fréquence» d'une part, le taux pour 1.000 habitants d'autre part. Pour la première, les départements» les plus exposés» sont Paris (33.860) suivis de la Seine-Saint-Denis (24.971 faits), des Bouches-du-Rhône (21.529) et du Nord (21.347 faits). Suivent notamment, avec un chiffre «relativement haut» de fréquence de violences aux personnes, toujours selon l'OND, le Pas-de-Calais (10.005), la Seine-Maritime (9.467), les Alpes-Maritimes (12.130) et plusieurs départements d'Ile-de-France comme les Hauts-de-Seine (13.671) ou la Seine-et-Marne (10.984). Soixante-six départements ont les chiffres les plus faibles de fréquence des violences (entre 186 et 3.353 incidents). Pour les taux d'incidents de violences «non crapuleuses» (gratuites) rapportés au nombre d'habitants, la Seine-Saint-Denis (6,5 incidents pour 1.000 habitants), un département très urbanisé où ont débuté les émeutes urbaines de 2005, est présenté comme «le plus exposé» suivi du Val-d'Oise (5,3) et de Paris (5,2). Le taux de violences aux personnes en Seine-Saint-Denis, toujours pour 1.000 habitants, est globalement de 17,6, selon l'OND. Parmi ceux ayant un taux «relativement haut», figurent le Rhône (4,3), les Alpes-Maritimes (4,2), le Nord (3,7), la Marne (4,1) ou le Var (3,5). Les socialistes ont souvent épinglé M. Sarkozy après les annonces récentes de hausses successives des violences contre les personnes, soulignant notamment «la gravité de la situation». Elles ont augmenté de 6,6 % entre novembre 2005 et octobre 2006, selon le plus récent bilan de l'OND, en date du 13 novembre. Une tendance qui ne s'est pas inversée, malgré de «meilleurs résultats» des forces de l'ordre, selon ce même bilan.c=http://www.c

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