Édition du jeudi 19 octobre 2017
Emmanuel Macron dessine à son tour les contours de la future police de sécurité du quotidien
Le chef de l’Etat est revenu hier sur la forme et les objectifs qui seront fixés à la future police de sécurité du quotidien, dont les premières expérimentations débuteront en janvier prochain. Dans un long discours sur la sécurité prononcé à l’Elysée devant les représentants des forces de sécurité, Emmanuel Macron a déclaré que « l’autre grande réforme majeure du quinquennat en matière de sécurité » serait la mise en place de la police de sécurité du quotidien.
« L’insécurité ressentie par nos concitoyens vient autant de la menace terroriste que des infractions subies au quotidien, a-t-il poursuivi. La sécurité du quotidien, c’est lutter contre tout ce qui fait naître chez nos concitoyens le sentiment d’insécurité qui leur donne l’image de l’impuissance publique ».
Mais pour Emmanuel Macron, cette police nouvelle ne consistera pas « à remettre des postes de police statique dans les quartiers », ni pour les forces de l’ordre « d’aller jouer au football avec les jeunes ». Au contraire, cette police de sécurité du quotidien devrait « permettre aux policiers d’exercer leur métier qui conforte et rassure » mais qui rappelle aussi « les règles de vie en société ».
Le président de la République a également indiqué qu’il fallait penser à de nouveaux modes d’action, une réflexion à conduire avec les associations et les élus locaux.
Le chef de l’Etat est ensuite revenu sur la forme que pourrait prendre cette police de sécurité du quotidien et le calendrier de sa mise en œuvre. Mais peu d’annonces nouvelles hier de sa part, le voile sur cette nouvelle police ayant déjà été levé par le ministre de l’Intérieur (lire Maire info du 11 septembre). Le président de la République a ainsi rappelé « le cycle de consultations engagé » par Gérard Collomb à trois niveaux. Au niveau national, tout d’abord, avec les associations d’élus, les syndicats de la police nationale, les structures de représentation de la gendarmerie, des représentants de la sécurité privée et des transports, ainsi que des universitaires et des chercheurs reconnus dans ce domaine. Cette consultation, qui devait démarrer le mois dernier, commencera « lundi prochain », a annoncé Emmanuel Macron.
Au niveau local, les préfets sont invités à organiser des ateliers réunissant des représentants de la police et de la gendarmerie, des élus locaux ainsi que des représentants de l’autorité judiciaire. Le chef de l’Etat a également indiqué que chaque policier et gendarme serait aussi consulté via un questionnaire adressé à chacun.
« A l’issue de ce cycle, une nouvelle doctrine sera arrêtée avant la fin de l’année et les premières expérimentations seront lancées début 2018 », a poursuivi le chef de l’Etat, précisant que les sites retenus seront sélectionnés en décembre. Il s’agira de « territoires urbains, semi-urbains ou ruraux ». Ces premières expériences feront l’objet d’un suivi, associant notamment habitants, chercheurs et universitaires. Le chef de l’Etat a fixé trois objectifs à cette nouvelle police du quotidien : donner aux forces de sécurité les moyens et les méthodes pour agir plus efficacement ; déconcentrer les politiques locales de sécurité en accordant plus d’autonomie aux échelons locaux ; renforcer le lien avec la population en promouvant notamment « une participation citoyenne aux actions de sécurité ».
Emmanuel Macron a par ailleurs confirmé la mise en place d’une mission sur le « continuum de sécurité entre les forces nationales de sécurité, la police municipale et la sécurité privée ». En revanche, le chef de l’Etat n’a pas dévoilé le nom de « la personnalité » à qui serait confiée cette mission.
« L’insécurité ressentie par nos concitoyens vient autant de la menace terroriste que des infractions subies au quotidien, a-t-il poursuivi. La sécurité du quotidien, c’est lutter contre tout ce qui fait naître chez nos concitoyens le sentiment d’insécurité qui leur donne l’image de l’impuissance publique ».
Mais pour Emmanuel Macron, cette police nouvelle ne consistera pas « à remettre des postes de police statique dans les quartiers », ni pour les forces de l’ordre « d’aller jouer au football avec les jeunes ». Au contraire, cette police de sécurité du quotidien devrait « permettre aux policiers d’exercer leur métier qui conforte et rassure » mais qui rappelle aussi « les règles de vie en société ».
Le président de la République a également indiqué qu’il fallait penser à de nouveaux modes d’action, une réflexion à conduire avec les associations et les élus locaux.
Le chef de l’Etat est ensuite revenu sur la forme que pourrait prendre cette police de sécurité du quotidien et le calendrier de sa mise en œuvre. Mais peu d’annonces nouvelles hier de sa part, le voile sur cette nouvelle police ayant déjà été levé par le ministre de l’Intérieur (lire Maire info du 11 septembre). Le président de la République a ainsi rappelé « le cycle de consultations engagé » par Gérard Collomb à trois niveaux. Au niveau national, tout d’abord, avec les associations d’élus, les syndicats de la police nationale, les structures de représentation de la gendarmerie, des représentants de la sécurité privée et des transports, ainsi que des universitaires et des chercheurs reconnus dans ce domaine. Cette consultation, qui devait démarrer le mois dernier, commencera « lundi prochain », a annoncé Emmanuel Macron.
Au niveau local, les préfets sont invités à organiser des ateliers réunissant des représentants de la police et de la gendarmerie, des élus locaux ainsi que des représentants de l’autorité judiciaire. Le chef de l’Etat a également indiqué que chaque policier et gendarme serait aussi consulté via un questionnaire adressé à chacun.
« A l’issue de ce cycle, une nouvelle doctrine sera arrêtée avant la fin de l’année et les premières expérimentations seront lancées début 2018 », a poursuivi le chef de l’Etat, précisant que les sites retenus seront sélectionnés en décembre. Il s’agira de « territoires urbains, semi-urbains ou ruraux ». Ces premières expériences feront l’objet d’un suivi, associant notamment habitants, chercheurs et universitaires. Le chef de l’Etat a fixé trois objectifs à cette nouvelle police du quotidien : donner aux forces de sécurité les moyens et les méthodes pour agir plus efficacement ; déconcentrer les politiques locales de sécurité en accordant plus d’autonomie aux échelons locaux ; renforcer le lien avec la population en promouvant notamment « une participation citoyenne aux actions de sécurité ».
Emmanuel Macron a par ailleurs confirmé la mise en place d’une mission sur le « continuum de sécurité entre les forces nationales de sécurité, la police municipale et la sécurité privée ». En revanche, le chef de l’Etat n’a pas dévoilé le nom de « la personnalité » à qui serait confiée cette mission.
C.N.
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