Édition du lundi 20 mai 2019
80 km/h : les départements veulent l'avis des professionnels de la sécurité routière
Les présidents de département souhaitent pouvoir bénéficier de l'avis de tous les acteurs de la sécurité routière, pour les aider à assouplir la limitation de vitesse sur les routes secondaires. Édouard Philippe a ouvert la voie jeudi à un assouplissement de la limitation à 80 km/h sur ces routes (lire Maire info du vendredi 17 mai), une mesure impopulaire considérée comme l'un des détonateurs de la crise des « gilets jaunes ».
La règle de principe demeurerait au niveau national, mais les présidents de conseils départementaux auraient le pouvoir de relever la vitesse maximale sur certains tronçons, quitte à en assumer les conséquences en matière de sécurité routière. Un amendement en ce sens a été adopté par les députés, en commission, au projet de loi « mobilités ».
Pour que cette adaptation « soit une réussite, il est important que la responsabilité des présidents de département, qu'ils assument pleinement, soit éclairée par l'ensemble des responsables de la sécurité routière », écrit le président de l'Assemblée des départements de France, Dominique Bussereau, dans un courrier adressé vendredi au Premier ministre.
L'ADF demande donc « que la décision du président de département soit prise avec la possibilité de solliciter un avis du préfet », poursuit-il.
Cela « fluidifiera et facilitera la collaboration des services des départements et de l'État (gendarmerie et police nationales, sapeurs-pompiers) », conclut Dominique Bussereau. (AFP)
La règle de principe demeurerait au niveau national, mais les présidents de conseils départementaux auraient le pouvoir de relever la vitesse maximale sur certains tronçons, quitte à en assumer les conséquences en matière de sécurité routière. Un amendement en ce sens a été adopté par les députés, en commission, au projet de loi « mobilités ».
Pour que cette adaptation « soit une réussite, il est important que la responsabilité des présidents de département, qu'ils assument pleinement, soit éclairée par l'ensemble des responsables de la sécurité routière », écrit le président de l'Assemblée des départements de France, Dominique Bussereau, dans un courrier adressé vendredi au Premier ministre.
L'ADF demande donc « que la décision du président de département soit prise avec la possibilité de solliciter un avis du préfet », poursuit-il.
Cela « fluidifiera et facilitera la collaboration des services des départements et de l'État (gendarmerie et police nationales, sapeurs-pompiers) », conclut Dominique Bussereau. (AFP)
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