Édition du mercredi 19 décembre 2018
Successions outre-mer : le Parlement valide un texte pour relancer la politique du logement
Le Parlement a définitivement adopté mardi, via un ultime vote unanime du Sénat, une proposition de loi PS visant à relancer la politique du logement en outre-mer, en y facilitant « la sortie de l’indivision successorale ».
Le texte avait été adopté en première lecture à l’Assemblée nationale il y a presque un an, en janvier 2018, puis dans une version modifiée au Sénat en avril. Il a été adopté en deuxième lecture la semaine dernière à l’Assemblée et voté dans les mêmes termes mardi au Sénat.
Le texte, qui « vise à lutter contre les situations d’indivision inextricables », propose pour l’outre-mer « un dispositif dérogatoire et temporaire de sortie d’indivision applicable jusqu’au 31 décembre 2028 », a expliqué Thani Mohamed Soilihi (LaREM), rapporteur de la commission des lois.
« L’enjeu n’est pas anodin. Dans la majorité des outre-mer, la question foncière est une problématique ancienne dont chacun mesure au quotidien les effets négatifs sur le développement économique et social », a souligné la ministre des Outre-mer Annick Girardin.
« Les causes de ces difficultés sont multiples (...) mais presque tous partagent le fardeau de l’indivision ». Annick Girardin a pris l’exemple de la Martinique, où « 26 % du foncier privé est géré en indivision et 14 % supplémentaires correspondent à des successions non ouvertes ». « En résulte à chaque fois un foncier gelé, des immeubles à l’abandon, des appropriations abusives, un désordre réel ».
« Pendant trop longtemps, aucune solution à ce problème n’a été proposée », a souligné la ministre, saluant « l’audace au sein de chaque chambre, mais aussi au ministère de la Justice » qui a permis d’aboutir à un texte « équilibré », respectueux du droit de propriété.
En accord avec les parlementaires polynésiens, les dispositions relatives à la Polynésie française ont été retirées du texte et renvoyées à un projet de loi propre à ce territoire, dont l’examen devrait avoir lieu au premier semestre 2019. (AFP)
Accéder au texte adopté
Le texte avait été adopté en première lecture à l’Assemblée nationale il y a presque un an, en janvier 2018, puis dans une version modifiée au Sénat en avril. Il a été adopté en deuxième lecture la semaine dernière à l’Assemblée et voté dans les mêmes termes mardi au Sénat.
Le texte, qui « vise à lutter contre les situations d’indivision inextricables », propose pour l’outre-mer « un dispositif dérogatoire et temporaire de sortie d’indivision applicable jusqu’au 31 décembre 2028 », a expliqué Thani Mohamed Soilihi (LaREM), rapporteur de la commission des lois.
« L’enjeu n’est pas anodin. Dans la majorité des outre-mer, la question foncière est une problématique ancienne dont chacun mesure au quotidien les effets négatifs sur le développement économique et social », a souligné la ministre des Outre-mer Annick Girardin.
« Les causes de ces difficultés sont multiples (...) mais presque tous partagent le fardeau de l’indivision ». Annick Girardin a pris l’exemple de la Martinique, où « 26 % du foncier privé est géré en indivision et 14 % supplémentaires correspondent à des successions non ouvertes ». « En résulte à chaque fois un foncier gelé, des immeubles à l’abandon, des appropriations abusives, un désordre réel ».
« Pendant trop longtemps, aucune solution à ce problème n’a été proposée », a souligné la ministre, saluant « l’audace au sein de chaque chambre, mais aussi au ministère de la Justice » qui a permis d’aboutir à un texte « équilibré », respectueux du droit de propriété.
En accord avec les parlementaires polynésiens, les dispositions relatives à la Polynésie française ont été retirées du texte et renvoyées à un projet de loi propre à ce territoire, dont l’examen devrait avoir lieu au premier semestre 2019. (AFP)
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