Édition du lundi 15 octobre 2018
Sports : comment « développer une offre multisport de nature »
Randonnée pédestre, vélo, via ferrata… Trois Français sur quatre, soit 35 millions, déclarent pratiquer au moins une activité sportive de nature. D’après le guide « Développer la pratique multisport de nature chez les jeunes », édité par le ministère des Sports et le pôle ressources national sports de nature (PRNSN), les plus jeunes, eux, s’adonneraient à une pratique dite « multisport » : c’est-à-dire « la pratique de plusieurs sports de nature, indépendamment les uns des autres ou de manière enchaînée, selon différents formats, seul ou en équipe, en loisir ou en compétition, dans différents milieux naturels ». Illustration avec le succès grandissant du raid multisport (une des formes compétitives du multisport) qui a rassemblé 75 000 licenciés de l’Union nationale du sport scolaire (UNSS) l’an dernier.
Si la demande est bien « réelle », l’offre « n’est actuellement pas assez développée pour la satisfaire intégralement, constatent les auteurs du guide. Pourtant, créer des offres multisports de nature de qualité présente de sérieux avantages tels que (…) contribuer au développement des territoires ».
Cet objectif revêt un intérêt tout particulier pour les collectivités locales : les communautés de communes, compétentes en matière de « construction, entretien et fonctionnement d’équipements culturels et sportifs et d’équipements de l’enseignement préélémentaire et élémentaire d’intérêt communautaire », gèrent les espaces, sites et itinéraires (ESI) de pratique de sports de nature et leurs accès. Elles doivent inscrire leurs ESI au sein du Plan départemental des ESI (PDESI) : il appartient à la commission départementale ESI d'émettre un avis sur l'ESI proposé et, le cas échéant, demander les adaptations. C'est le département qui sélectionne les ESI à inscrire au PDESI.
Le rôle des communautés de communes ne se limiterait plus seulement à l’exercice de cette compétence optionnelle. Dorénavant, les collectivités seraient « de plus en plus » nombreuses à s’engager dans des stratégies de développement territorial par les sports de nature. « Pour ce faire, elles organisent l’offre sportive de leur territoire sous des appellations de type Stations sports de nature, Pôle de pleine nature, Station pleine nature… Toutes ces structurations ont en commun d’améliorer la qualité de l’offre sportive et de positionner le multisport comme principe de base de leur politique de développement. »
Le multisport, « principe de base de la politique de développement » des collectivités
Les auteurs du guide, qui délivrent une série de conseils, invitent donc les collectivités qui ne l’auraient pas encore fait à « développer des lieux de pratiques diversifiées » pour favoriser leur développement économique et touristique. « Mettre en œuvre une offre sportive axée sur la pratique multisport apporte une réponse aux attentes de tous les publics, qu’ils soient licenciés ou pratiquants libres, résidents ou touristes, en matière d’offre sportive » et « participe à renforcer son attractivité et ainsi à favoriser l’installation de nouvelles populations ».
Le multisport permet enfin « de mettre en valeur la diversité du patrimoine culturel et environnemental du territoire (petit patrimoine bâti, patrimoine vernaculaire, mise en valeur d’espace naturel sensible, etc.) qu’il soit accessible à pied, à vélo ou en bateau ».
Un dernier volet est consacré à la relation collectivité-associations : les auteurs incitent ces dernières « à se structurer sous la forme d’un club ou d’une école multisport pour être mieux identifiés et soutenus par la collectivité ». De ce fait, « la collectivité les associera plus facilement aux projets de développement qui impactent leurs activités ». Notons enfin que la collectivité peut, elle aussi, créer le club ou l’école multisport « dans le cadre d’une stratégie de diversification multisport de nature mise en œuvre par la collectivité, pour pallier l’absence d’associations ou de clubs ».
Si la demande est bien « réelle », l’offre « n’est actuellement pas assez développée pour la satisfaire intégralement, constatent les auteurs du guide. Pourtant, créer des offres multisports de nature de qualité présente de sérieux avantages tels que (…) contribuer au développement des territoires ».
Cet objectif revêt un intérêt tout particulier pour les collectivités locales : les communautés de communes, compétentes en matière de « construction, entretien et fonctionnement d’équipements culturels et sportifs et d’équipements de l’enseignement préélémentaire et élémentaire d’intérêt communautaire », gèrent les espaces, sites et itinéraires (ESI) de pratique de sports de nature et leurs accès. Elles doivent inscrire leurs ESI au sein du Plan départemental des ESI (PDESI) : il appartient à la commission départementale ESI d'émettre un avis sur l'ESI proposé et, le cas échéant, demander les adaptations. C'est le département qui sélectionne les ESI à inscrire au PDESI.
Le rôle des communautés de communes ne se limiterait plus seulement à l’exercice de cette compétence optionnelle. Dorénavant, les collectivités seraient « de plus en plus » nombreuses à s’engager dans des stratégies de développement territorial par les sports de nature. « Pour ce faire, elles organisent l’offre sportive de leur territoire sous des appellations de type Stations sports de nature, Pôle de pleine nature, Station pleine nature… Toutes ces structurations ont en commun d’améliorer la qualité de l’offre sportive et de positionner le multisport comme principe de base de leur politique de développement. »
Le multisport, « principe de base de la politique de développement » des collectivités
Les auteurs du guide, qui délivrent une série de conseils, invitent donc les collectivités qui ne l’auraient pas encore fait à « développer des lieux de pratiques diversifiées » pour favoriser leur développement économique et touristique. « Mettre en œuvre une offre sportive axée sur la pratique multisport apporte une réponse aux attentes de tous les publics, qu’ils soient licenciés ou pratiquants libres, résidents ou touristes, en matière d’offre sportive » et « participe à renforcer son attractivité et ainsi à favoriser l’installation de nouvelles populations ».
Le multisport permet enfin « de mettre en valeur la diversité du patrimoine culturel et environnemental du territoire (petit patrimoine bâti, patrimoine vernaculaire, mise en valeur d’espace naturel sensible, etc.) qu’il soit accessible à pied, à vélo ou en bateau ».
Un dernier volet est consacré à la relation collectivité-associations : les auteurs incitent ces dernières « à se structurer sous la forme d’un club ou d’une école multisport pour être mieux identifiés et soutenus par la collectivité ». De ce fait, « la collectivité les associera plus facilement aux projets de développement qui impactent leurs activités ». Notons enfin que la collectivité peut, elle aussi, créer le club ou l’école multisport « dans le cadre d’une stratégie de diversification multisport de nature mise en œuvre par la collectivité, pour pallier l’absence d’associations ou de clubs ».
L.G.
Télécharger le guide « Développer la pratique multisport de nature chez les jeunes ». Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2
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