Édition du vendredi 29 juillet 2011
54% des Françaises considèrent que les élus locaux sont les «plus aptes à améliorer les services publics locaux»
Les élus locaux restent considérés comme les plus aptes à améliorer les services publics locaux. Cest ce qui ressort de la première vague dun baromètre portant sur «les femmes et les territoires» (1), réalisé par l'institut CSA pour SAUR et Terrafemina. 54% des Françaises considèrent les maires et conseillers municipaux comme les plus à même de prendre leur avis en compte pour améliorer les services publics locaux. Quant aux services, ceux-ci sont avant tout jugés sur leur qualité. «49% des Françaises attachent une importance particulière à la qualité de service d'un service public local». Le second critère dappréciation dun service concerne «la disponibilité des employés» qui est citée par «35% des Françaises, devant les horaires d'accès (33%), le respect de l'environnement (25%), le prix (23%) et la facilité d'utilisation (16%)». Toutefois, des différences dappréciation se font jour selon les classes dâge. Ainsi «35% des étudiantes choisissent le prix comme un des critères pour juger de la qualité d'un service public, soit un chiffre plus élevé de 12 points par rapport à l'ensemble des Françaises». Tandis que «les horaires d'accès sont également un des critères les plus importants pour les 35-49 ans (40% le citent tandis qu'elles sont entre 23% et 33% parmi les autres classes d'âge) et les actifs (37%)».
Le sondage permet aussi dapprécier les modes de communication et dinformation des élus. Ainsi, pour «43 % des Françaises», «les réunions publiques avec des élus locaux sont jugées comme le moyen le plus efficace pour contribuer à leur amélioration». Le second moyen dinformation proposé, à savoir les comités de quartiers entre habitants, nenregistre que 24% davis favorable. Toutefois, les auteurs du sondage font observer que «les jeunes femmes de 18-24 ans» «font moins confiance aux réunions publiques que leurs aînées» et pensent (38%) que «les personnels de ces services publics seraient plus à même de prendre leur avis en compte», soit un écart beaucoup plus petit que parmi les autres classes d'âge. En effet, lInstitut CSA observe que «la confiance dans les élus locaux apparaît croissante avec l'âge (67% des 65 ans et plus) tandis que celle dans les personnels des services publics services publics décroît (11% des plus de 65 ans)».
En outre, il apparaît que «si le choix des réunions publiques avec des élus locaux est globalement cité comme le moyen le plus efficace pour contribuer à leur amélioration, le choix des autres moyens semble pour une bonne partie dépendre du lieu d'habitation. Dans les communes rurales, le contact direct avec les responsables des services ou par le biais de permanences est davantage privilégié que dans les villes. Les habitantes en milieu rural sont par exemple 28% à préférer un contact direct avec les responsables des services contre 20% des femmes qui habitent dans une unité urbaine de plus de 100 000 habitants ou dans l'agglomération parisienne».
(1) Sondage réalisé auprès de 1051 femmes âgées de 18 ans et plus, interrogées par téléphone les 4-5 et les 11-12 mai 2011. L'échantillon de femmes a été extrait de deux échantillons représentatifs de 1000 personnes âgées de 18 ans et plus, constitués selon la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes : sexe, âge et catégorie socioprofessionnelle après stratification géographique par région de résidence et catégorie d'agglomération.
Pour télécharger le sondage (PDF 754 Ko), utiliser le lien ci-dessous.
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