Édition du vendredi 16 juillet 2004
Candidature aux sénatoriales : le Premier ministre ménage le suspens
Le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a déclaré jeudi à la presse de la Vienne qu'il souhaitait "garder un lien de fidélité avec les élus" de ce département tout en repoussant l'annonce d'une éventuelle candidature aux élections sénatoriales du 26 septembre.
Interrogé à Matignon sur son intention de briguer ou non le siège que va abandonner l'ancien président de la Haute assemblée René Monory, 81 ans, M. Raffarin a repoussé de quelques semaines sa décision qui était attendue dans la Vienne vers la mi-juillet.
Une élection au Sénat -quasiment garantie s'il se présentait- pourrait signifier un départ de Matignon de M. Raffarin. En tout état de cause il disposerait d'un délai d'un mois, soit jusqu'à la fin octobre, pour choisir de siéger ou non au palais du Luxembourg.
"La tâche de Premier ministre est une charge particulièrement lourde, je l'assume en mobilisant toutes mes forces", a-t-il dit, cité par le quotidien Centre Presse.
"Je souhaite garder un lien de fidélité avec les élus de mon département", a-t-il toutefois poursuivi, précisant qu'il cherchait "comment faire vivre ce lien de la meilleure façon".
Selon Centre-Presse, c'est aux élus de la Vienne que M. Raffarin compte "réserver la primeur" de sa décision, vraisemblablement à la mi-août.
Le Premier ministre a fait ces déclarations dans son bureau de Matignon, lors d'une réunion de bilan d'activité du sénateur de la Vienne Alain Fouché.
M. Fouché, également président du conseil général de la Vienne, avait succédé à M. Raffarin au Sénat quand ce dernier avait été nommé à Matignon.
A Poitiers fin juin M. Monory avait déclaré: "J'aimerais bien que Jean-Pierre Raffarin me remplace (...) Pour l'instant, il est discret. Moi je ne souhaite qu'une chose, c'est qu'il se représente au Sénat", avait-il ajouté.
Pourtant, une semaine auparavant, à TF1, le chef du gouvernement, qui a été sénateur de la Vienne entre 1997 et 2002, avait affirmé qu'il n'était pas "dans ses intentions de siéger au Sénat".
La veille du 14 juillet, en réaction à une information du journal Le Monde selon laquelle M. Raffarin a été "officiellement investi" par l'UMP pour les élections sénatoriales, le parti majoritaire avait affirmé qu'"aucune décision" n'avait été prise sur une candidature du Premier ministre au scrutin du 26 septembre.pt>c=http://www.clsiduser.
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