Scrutin territorial: Gérard Longuet exclut toute proportionnelle

Le président du groupe UMP au Sénat, Gérard Longuet, a exclu vendredi d'introduire une dose de proportionnelle dans le mode de scrutin des futurs conseillers territoriaux comme le demandent les centristes, évoquant une «quadrature du cercle». «Les centristes nous demandent de réaliser la quadrature du cercle en matière d'élection locale», déclare-t-il dans un communiqué. «En effet, il est impossible de choisir à la fois de représenter les territoires et de représenter les habitants sans considération de leur mode de vie», souligne-t-il. «Pour une assemblée territoriale, départementale ou régionale, la proportionnelle compromet définitivement la représentation des espaces les moins denses en population mais riches en problèmes», assène Gérard Longuet. Il rejette également «un système mixte» qui «aboutirait à déséquilibrer si fortement la représentativité démographique des élus entre eux qu'il deviendrait impossible de les faire travailler ensemble ensuite». Les députés ont adopté mercredi en commission un amendement du gouvernement au projet de loi de réforme des collectivité instaurant un scrutin majoritaire à deux tours pour les conseillers territoriaux. Les parlementaires centristes s'estiment trahis notamment au Sénat où ils avaient conditionné leur vote de l'article créant les conseillers territoriaux, lors de la première lecture du projet de loi, à l'adoption d'un amendement instaurant une dose de proportionnelle pour leur mode d'élection. L'UMP n'a pas la majorité absolue au Sénat sans les centristes. Le projet de loi de réforme des collectivité viendra en discussion en séance publique à l'Assemblée nationale à partir du 25 mai. Pour accéder au dossier législatif, voir lien ci-dessous.

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