Édition du mardi 23 octobre 2012
Le gouvernement veut une remise à plat du dispositif européen sur les OGM
Le gouvernement souhaite une remise à plat du dispositif européen d’évaluation, d’autorisation et de contrôle des OGM et des pesticides, a indiqué hier le ministère de l’Agriculture dans un communiqué alors que l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) et le Haut conseil des biotechnologies (HCB) réfutaient le même jour les conclusions de l’étude du professeur Séranili sur la toxicité d’un maïs OGM produit par Monsanto (voir Maire info du 20 septembre).
« Le Premier ministre a demandé au ministre de l’Agriculture, à la ministre de l’Ecologie et au ministre délégué chargé de la Consommation de porter au niveau européen la demande du gouvernement d’une remise à plat du dispositif communautaire d’évaluation, d’autorisation et de contrôle des OGM et des pesticides », précise le ministère de l’Agriculture dans un communiqué.
Cependant, ajoute le ministère, l’Anses et le HCB ont estimé que l’étude du professeur Gilles-Eric Séralini sur le maïs transgénique NK 603 et l’herbicide Round-up « n’est pas de nature à remettre en cause les précédentes évaluations ». « Sur cette base, il n’y a pas lieu de revenir sur les autorisations accordées au maïs NK 603 et à l’herbicide Round-up », poursuit le communiqué. En revanche, « le gouvernement retient la proposition formulée par l’Anses de renforcer les études sur les effets à long terme de la consommation des OGM et des pesticides... Dans ce contexte, la détermination du gouvernement pour maintenir le moratoire en France des OGM autorisés à la culture dans l’Union européenne est réaffirmée ».
« L’étude Séralini sur les OGM a au moins un mérite. Elle a mis en avant la nécessité de bouger », a déclaré hier pour sa part la ministre de L’Ecologie, Delphine Batho, en marge du Salon international de l’agroalimentaire à Villepinte.
« Le Premier ministre a demandé au ministre de l’Agriculture, à la ministre de l’Ecologie et au ministre délégué chargé de la Consommation de porter au niveau européen la demande du gouvernement d’une remise à plat du dispositif communautaire d’évaluation, d’autorisation et de contrôle des OGM et des pesticides », précise le ministère de l’Agriculture dans un communiqué.
Cependant, ajoute le ministère, l’Anses et le HCB ont estimé que l’étude du professeur Gilles-Eric Séralini sur le maïs transgénique NK 603 et l’herbicide Round-up « n’est pas de nature à remettre en cause les précédentes évaluations ». « Sur cette base, il n’y a pas lieu de revenir sur les autorisations accordées au maïs NK 603 et à l’herbicide Round-up », poursuit le communiqué. En revanche, « le gouvernement retient la proposition formulée par l’Anses de renforcer les études sur les effets à long terme de la consommation des OGM et des pesticides... Dans ce contexte, la détermination du gouvernement pour maintenir le moratoire en France des OGM autorisés à la culture dans l’Union européenne est réaffirmée ».
« L’étude Séralini sur les OGM a au moins un mérite. Elle a mis en avant la nécessité de bouger », a déclaré hier pour sa part la ministre de L’Ecologie, Delphine Batho, en marge du Salon international de l’agroalimentaire à Villepinte.
Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2
S'ABONNER GRATUITEMENT
NOUS ÉCRIRE
DANS L'ÉDITION DU JOUR
Le gouvernement s'engage sur des « ressources pérennes et suffisantes » pour les départements
Manuel Valls annonce le recrutement de plus de 7 000 gendarmes et policiers
Risques industriels : l'État prendra en charge les travaux de sécurisation à 40%
Retrouver une édition
Accéder au site