Édition du mercredi 4 juin 2014
Passages à niveaux : 50 % de baisse de la mortalité en dix ans
La 7e Journée nationale de sécurité routière aux passages à niveau, qui s’est déroulée hier, a été l’occasion de donner quelques chiffres sur l’évolution de l’accidentologie dans ce domaine.
Cette journée, organisée par Réseau ferré de France en partenariat avec le ministère des Transports, la SNCF, la Prévention routière, les forces de l’ordre et l’Association des maires de France, avait pour objectif de communiquer sur les dangers spécifiques des passages à niveau, qui ont provoqué la mort de 29 personnes en 2013.
RFF s’est réjoui hier de ce que le nombre de tués aux passages à niveaux a diminué de 50 % en dix ans, mais précise que les accidents aux passages à niveaux sont les plus mortels de tous les accidents : dans 50 % des cas, la collision est mortelle – contre 5 % de mortalité pour l’ensemble des accidents de la route.
Les passages à niveau font l’objet, depuis 2005, d’un programme de mise en sécurité qui a indéniablement porté ses fruits. Sur 364 passages inscrits au programme, 190 ont été traités. En 2013, l’État, RFF et les collectivités territoriales ont engagé 32 millions d’euros dans ces opérations, et 36 millions seront investis en 2014.
Mais les infrastructures ne sont pas seules en cause : « 99 % des accidents, écrit RFF, sont dus à des comportements à risque des usagers de la route : vitesse excessive, impatience, non-respect de la signalisation… » Contre ces comportements, les pouvoirs publics prônent la répression (41 radars ont été installés aux passages à niveau, dont un nouveau modèle de radar de franchissement du feu rouge clignotant) mais aussi la sensibilisation. Selon un sondage publié hier à l’occasion de la Journée nationale, de nombreux usagers de la route sont loin d’être tous conscients des dangers. Par exemple, 10 % des personnes interrogées par Ipsos ignorent que quand le feu rouge clignote, il faut s’arrêter et non simplement ralentir. Seuls 55 % des automobilistes considèrent les passages à niveaux comme des « carrefours dangereux ».
C’est pour améliorer la sensibilisation à ces questions que des courtes vidéos ont été réalisées et diffusées sur les réseaux sociaux. Inspirées d’accidents réels, elles montrent des situations à risque.
Le secrétaire d’État aux Transports, Frédéric Cuvillier, a déclaré hier qu’il s’associait « pleinement » à l’organisation de cette journée et à ses objectifs. « Je vise l'efficacité, c'est pourquoi je souhaite avant tout agir sur les comportements des conducteurs », explique Frédéric Cuvillier. « C'est en informant, en responsabilisant les automobilistes que nous réussirons. »
Les vidéos mises en ligne par RFF :
Les distraits
La pressée
La tête brûlée
Télécharger le sondage Ipsos.
Cette journée, organisée par Réseau ferré de France en partenariat avec le ministère des Transports, la SNCF, la Prévention routière, les forces de l’ordre et l’Association des maires de France, avait pour objectif de communiquer sur les dangers spécifiques des passages à niveau, qui ont provoqué la mort de 29 personnes en 2013.
RFF s’est réjoui hier de ce que le nombre de tués aux passages à niveaux a diminué de 50 % en dix ans, mais précise que les accidents aux passages à niveaux sont les plus mortels de tous les accidents : dans 50 % des cas, la collision est mortelle – contre 5 % de mortalité pour l’ensemble des accidents de la route.
Les passages à niveau font l’objet, depuis 2005, d’un programme de mise en sécurité qui a indéniablement porté ses fruits. Sur 364 passages inscrits au programme, 190 ont été traités. En 2013, l’État, RFF et les collectivités territoriales ont engagé 32 millions d’euros dans ces opérations, et 36 millions seront investis en 2014.
Mais les infrastructures ne sont pas seules en cause : « 99 % des accidents, écrit RFF, sont dus à des comportements à risque des usagers de la route : vitesse excessive, impatience, non-respect de la signalisation… » Contre ces comportements, les pouvoirs publics prônent la répression (41 radars ont été installés aux passages à niveau, dont un nouveau modèle de radar de franchissement du feu rouge clignotant) mais aussi la sensibilisation. Selon un sondage publié hier à l’occasion de la Journée nationale, de nombreux usagers de la route sont loin d’être tous conscients des dangers. Par exemple, 10 % des personnes interrogées par Ipsos ignorent que quand le feu rouge clignote, il faut s’arrêter et non simplement ralentir. Seuls 55 % des automobilistes considèrent les passages à niveaux comme des « carrefours dangereux ».
C’est pour améliorer la sensibilisation à ces questions que des courtes vidéos ont été réalisées et diffusées sur les réseaux sociaux. Inspirées d’accidents réels, elles montrent des situations à risque.
Le secrétaire d’État aux Transports, Frédéric Cuvillier, a déclaré hier qu’il s’associait « pleinement » à l’organisation de cette journée et à ses objectifs. « Je vise l'efficacité, c'est pourquoi je souhaite avant tout agir sur les comportements des conducteurs », explique Frédéric Cuvillier. « C'est en informant, en responsabilisant les automobilistes que nous réussirons. »
Les vidéos mises en ligne par RFF :
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