Édition du mardi 30 avril 2013
Fessenheim : l'Autorité de sûreté nucléaire pose de nouvelles conditions à la poursuite de l'exploitation
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a autorisé hier EDF à poursuivre, pour dix années supplémentaires, l'exploitation du réacteur numéro 2 de la centrale de Fessenheim, doyenne des centrales nucléaires françaises, à condition d'y effectuer d'importants travaux de renforcement.
Comme en 2011 pour le réacteur numéro 1 de Fessenheim, de conception identique, l'ASN impose notamment à EDF d'augmenter la résistance du radier, la dalle de béton située sous la cuve du réacteur, et de mettre en place un système de refroidissement de secours, indique l'Autorité dans un communiqué.
Ces deux prescriptions, qui visent à améliorer la résistance de ce second réacteur en cas d'accident grave similaire à celui survenu en mars 2011 à Fukushima, « doivent être achevés d'ici au 31 décembre 2013 pour le réacteur numéro 2 », précise l'ASN.
« D'une manière générale, la conception identique des deux réacteurs situés sur le même site a conduit à imposer au réacteur numéro 2 des prescriptions semblables à celles du réacteur numéro 1», explique l'ASN.
Fin janvier, la direction de la centrale de Fessenheim, dans le Haut-Rhin, avait déjà indiqué s'attendre à ce que l'ASN prescrive les mêmes travaux pour les deux réacteurs et dit qu'elle les réaliserait quoiqu'il arrive, indépendamment de la volonté annoncée du président de la République de fermer l'installation d'ici à la fin 2016.
Pour le réacteur numéro 1, la direction de la centrale précise avoir investi 10 millions d'euros dans un nouveau dispositif de pompage dans la nappe phréatique, destiné à le refroidir en cas d'accident « ultime ».
En France, la loi impose à l'exploitant d'un réacteur nucléaire de réaliser tous les dix ans un réexamen de la sûreté de son installation, à l'issue duquel l'ASN prend position sur la poursuite de son exploitation.
Le réacteur numéro 2 de Fessenheim est le quatrième réacteur du parc nucléaire français à faire l'objet d'un tel réexamen trente ans après sa mise en service, après Tricastin 1, Fessenheim 1 et Bugey 2, rappelle l'ASN.
Comme en 2011 pour le réacteur numéro 1 de Fessenheim, de conception identique, l'ASN impose notamment à EDF d'augmenter la résistance du radier, la dalle de béton située sous la cuve du réacteur, et de mettre en place un système de refroidissement de secours, indique l'Autorité dans un communiqué.
Ces deux prescriptions, qui visent à améliorer la résistance de ce second réacteur en cas d'accident grave similaire à celui survenu en mars 2011 à Fukushima, « doivent être achevés d'ici au 31 décembre 2013 pour le réacteur numéro 2 », précise l'ASN.
« D'une manière générale, la conception identique des deux réacteurs situés sur le même site a conduit à imposer au réacteur numéro 2 des prescriptions semblables à celles du réacteur numéro 1», explique l'ASN.
Fin janvier, la direction de la centrale de Fessenheim, dans le Haut-Rhin, avait déjà indiqué s'attendre à ce que l'ASN prescrive les mêmes travaux pour les deux réacteurs et dit qu'elle les réaliserait quoiqu'il arrive, indépendamment de la volonté annoncée du président de la République de fermer l'installation d'ici à la fin 2016.
Pour le réacteur numéro 1, la direction de la centrale précise avoir investi 10 millions d'euros dans un nouveau dispositif de pompage dans la nappe phréatique, destiné à le refroidir en cas d'accident « ultime ».
En France, la loi impose à l'exploitant d'un réacteur nucléaire de réaliser tous les dix ans un réexamen de la sûreté de son installation, à l'issue duquel l'ASN prend position sur la poursuite de son exploitation.
Le réacteur numéro 2 de Fessenheim est le quatrième réacteur du parc nucléaire français à faire l'objet d'un tel réexamen trente ans après sa mise en service, après Tricastin 1, Fessenheim 1 et Bugey 2, rappelle l'ASN.
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