Édition du lundi 8 novembre 2004
23 réseaux d'initiative publique sont ouverts aux opérateurs et plusieurs dizaines sont en projet ou en travaux
Laccès aux réseaux de communications électroniques est devenu une fonction de base de lactivité daménagement des collectivités. Dans toute opération, il faut offrir laccès à ces réseaux comme à ceux de lénergie, de leau, de lassainissement, etc.
Le changement majeur de ces dernières années, encore amplifié par la loi sur la confiance dans léconomie numérique, alors que les autres réseaux sont uniques, cest que laccès aux réseaux de communications électroniques doit être ouvert à la diversité des opérateurs.
Deux mutations sont en cours.
Lune technologique qui consistera à amener de la fibre de plus en plus loin dans les réseaux actuels (1).
Elle est largement commencée sur les réseaux de collecte, et se prolonge sur les zones dactivités et les professionnels ; elle est aussi engagée dans les réseaux de desserte (sur les réseaux câblés ou téléphoniques) afin daugmenter les débits.
Lautre, qui lui est liée, consiste à séparer la fonction daccès de la fonction de fourniture de services, cest à dire de passer de réseaux propriétaires fermés (monopolistiques ou oligopolistiques) à des réseaux ouverts et neutres.
Cette évolution est en marche au sein des collectivités ; elle progressera, à la fois dans des opérations spécifiques (comme les délégations de service public), dans la mise à disposition de fibres excédentaires, et dans dautres fonctions daménagement des collectivités (pose de gaines à loccasion de travaux routiers, urbanisation de zones nouvelles, amélioration de la desserte des zones dactivités existantes...).
Plus de 50 départements, régions, communes et groupements de communes, mènent des études ou en sont déjà au stade des travaux (Moselle, Oise, Sarthe, Pyrénées Atlantiques, Alsace, Limousin, CU Bordeaux, Arras, Sicoval, Caen La Mer
). Et au moins 23 collectivités de toute la France ont établi des infrastructures et réseaux qui sont aujourdhui ouverts aux opérateurs : Tarn, Maine-et-Loire, Yvelines, la Manche, la Réunion, Grand Nancy, Besançon, Sipperec, CA Castres-Mazamet, CA de Pau, Grand Toulouse, Colmar, CC Loire et Nohain, Rennes, CU Nantes, CU Brest, Saint-Etienne, Metz Métropole, CU Creusot-Monceau, Nîmes, Reims, Montpellier, Cannes ...
Il sagit dun mouvement profond et de long terme, qui se conjuguera avec les investissements des opérateurs privés.
(1)Pour les zones qui ne peuvent économiquement être opticalisées, voir notamment la réponse de lAvicam à la consultation de lART sur la boucle locale radio, en faveur dattributions départementales et de réseaux ouverts :c=http://www.clickbn
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