Édition du lundi 2 mai 2016
Les élus d'Alsace, Champagne-Ardenne, Lorraine valident le nom « Grand Est »
La nouvelle région issue de la fusion de l'Alsace, de la Lorraine et de la Champagne-Ardenne s'appellera « Grand Est » ont décidé vendredi les élus régionaux, confirmant le choix des citoyens qui avaient à 75% voté pour ce nom lors d'une consultation sur internet.
Ce choix, qui ne sera officiel qu'après validation par le Conseil d'Etat - au plus tard le 1er octobre - a été validé à mains levées par les 104 élus de la majorité (LR) du conseil régional, réuni en séance plénière à Strasbourg.
« Je suis heureux d’annoncer qu'à partir d'aujourd'hui, le nom de notre région sera le Grand Est. Mais nous continuerons à être des Alsaciens, des Lorrains, des Champenois, des Ardennais », a souligné après le vote le président de la collectivité, l'ancien ministre Philippe Richert.
Les 46 élus Front national ont voté contre. Leur chef de file Florian Philippot a dénoncé le coût de la consultation (37 000 euros) ayant mené à ce choix, une procédure « superflue » selon lui. La région aurait dû s'appeler tout simplement « Alsace, Lorraine, Champagne-Ardenne », a-t-il affirmé.
Dans les courriers et la communication officielle de la collectivité, les noms des trois anciennes régions figureront cependant bien en « 2e ligne » sous la mention « Grand Est », a souligné Valérie Debord (LR). Les 19 élus socialistes se sont abstenus.
Le conseil régional a par ailleurs décidé qu'il aurait officiellement son siège à Strasbourg, où se réunira sa commission permanente - et où la loi a fixé la préfecture régionale. En revanche les séances plénières, moins fréquentes, seront organisées à Metz, dans le bâtiment de l'ancien conseil régional de Lorraine qui dispose d'un hémicycle plus vaste.
Le conseil économique, social et environnemental régional (CESER) se réunira aussi à Metz, mais ses services administratifs seront installés à Châlons-en-Champagne, où siégera la commission des finances du conseil régional.
Samedi, quelque 400 à 500 personnes toujours opposées à la fusion de l’Alsace avec la Lorraine et la Champagne-Ardenne ont manifesté à Strasbourg pour demander que les Alsaciens soient consultés par référendum sur cette fusion.
Ce choix, qui ne sera officiel qu'après validation par le Conseil d'Etat - au plus tard le 1er octobre - a été validé à mains levées par les 104 élus de la majorité (LR) du conseil régional, réuni en séance plénière à Strasbourg.
« Je suis heureux d’annoncer qu'à partir d'aujourd'hui, le nom de notre région sera le Grand Est. Mais nous continuerons à être des Alsaciens, des Lorrains, des Champenois, des Ardennais », a souligné après le vote le président de la collectivité, l'ancien ministre Philippe Richert.
Les 46 élus Front national ont voté contre. Leur chef de file Florian Philippot a dénoncé le coût de la consultation (37 000 euros) ayant mené à ce choix, une procédure « superflue » selon lui. La région aurait dû s'appeler tout simplement « Alsace, Lorraine, Champagne-Ardenne », a-t-il affirmé.
Dans les courriers et la communication officielle de la collectivité, les noms des trois anciennes régions figureront cependant bien en « 2e ligne » sous la mention « Grand Est », a souligné Valérie Debord (LR). Les 19 élus socialistes se sont abstenus.
Le conseil régional a par ailleurs décidé qu'il aurait officiellement son siège à Strasbourg, où se réunira sa commission permanente - et où la loi a fixé la préfecture régionale. En revanche les séances plénières, moins fréquentes, seront organisées à Metz, dans le bâtiment de l'ancien conseil régional de Lorraine qui dispose d'un hémicycle plus vaste.
Le conseil économique, social et environnemental régional (CESER) se réunira aussi à Metz, mais ses services administratifs seront installés à Châlons-en-Champagne, où siégera la commission des finances du conseil régional.
Samedi, quelque 400 à 500 personnes toujours opposées à la fusion de l’Alsace avec la Lorraine et la Champagne-Ardenne ont manifesté à Strasbourg pour demander que les Alsaciens soient consultés par référendum sur cette fusion.
Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2
S'ABONNER GRATUITEMENT
NOUS ÉCRIRE
DANS L'ÉDITION DU JOUR
Accessibilité : un quart des ERP toujours hors la loi
Nouveau régime pour les concessions hydroélectriques
Le Parlement adopte la loi « pro-supporters et anti-hooligans »
Les inondations sur la Côte d'Azur ont coûté 605 millions d'euros
Retrouver une édition
Accéder au site