Édition du lundi 21 octobre 2013
L'abattage des loups fait toujours débat
Huit mois après l’adoption du Plan loup 2013-2017, la question fait toujours débat et oppose vivement éleveurs et défenseurs de la faune sauvage. Alors que le Plan loup prévoit que 24 loups peuvent être abattus chaque année (lire Maire info des 31 janvier et 6 février derniers), les éleveurs et de nombreux élus de territoires ruraux ou montagnards estiment que ce plafond est insuffisant – mais surtout qu’il n’est même pas atteint aujourd’hui.
La protection du loup, qui a permis au cheptel de se reconstituer au rythme de 20% par an, s’accompagne logiquement d’une augmentation importante de la prédation de troupeaux. Alors que 2680 bêtes (essentiellement des ovins) avaient été tuées par des loups en 2008, leur nombre est passé à 5 848 en 2012. Les associations d’éleveurs, ainsi que la FNSEA ou le syndicat des Jeunes agriculteurs, se sont exprimés la semaine dernière pour exiger de l’État que pour le moins, les 24 loups autorisés par le Plan loup soient « effectivement abattus », ce qui n’est actuellement pas le cas. Ils ont exprimé leur exaspération face au coût ruineux que peut représenter le passage d’un loup dans un troupeau. « Le loup n’est pas une espèce menacée en Europe », estiment ces organisations, et la présence de ce prédateur « n’est pas compatible avec le maintien du pastoralisme et de l’élevage en plein air ».
En plein milieu de ce débat, le tribunal administratif de Marseille a annulé jeudi dernier une autorisation préfectorale accordée à des chasseurs des Alpes-de-Haute-Provence, leur permettant d’organiser des battues dans le cadre de tirs de prélèvement. La décision avait été contestée par une association de défense des animaux sauvages, au motif que ces tirs de prélèvements ne pouvaient être effectués que par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage.
L’Association nationale des élus de montagne (Anem), dans le cadre de son congrès qui s’est tenu la semaine dernière, a pris position dans ce débat. Elle demande – dans une motion votée par le congrès – que l’économie montagnarde soit « libérée du handicap des prédateurs ». Évoquant non seulement le loup mais également l’ours et le vautour, les élus de l’Anem demandent que les politiques conduites par l’État à l’égard des prédateurs restent « sans incidence négative sur le pastoralisme » et estiment que « la préservation et la régulation ne sont pas incompatibles ». L’Anem demande une stricte application du Plan loup, « en adaptant si besoin les autorisations d’abattage », précise l’association qui se dit « inquiète » des récentes décisions des tribunaux.
La protection du loup, qui a permis au cheptel de se reconstituer au rythme de 20% par an, s’accompagne logiquement d’une augmentation importante de la prédation de troupeaux. Alors que 2680 bêtes (essentiellement des ovins) avaient été tuées par des loups en 2008, leur nombre est passé à 5 848 en 2012. Les associations d’éleveurs, ainsi que la FNSEA ou le syndicat des Jeunes agriculteurs, se sont exprimés la semaine dernière pour exiger de l’État que pour le moins, les 24 loups autorisés par le Plan loup soient « effectivement abattus », ce qui n’est actuellement pas le cas. Ils ont exprimé leur exaspération face au coût ruineux que peut représenter le passage d’un loup dans un troupeau. « Le loup n’est pas une espèce menacée en Europe », estiment ces organisations, et la présence de ce prédateur « n’est pas compatible avec le maintien du pastoralisme et de l’élevage en plein air ».
En plein milieu de ce débat, le tribunal administratif de Marseille a annulé jeudi dernier une autorisation préfectorale accordée à des chasseurs des Alpes-de-Haute-Provence, leur permettant d’organiser des battues dans le cadre de tirs de prélèvement. La décision avait été contestée par une association de défense des animaux sauvages, au motif que ces tirs de prélèvements ne pouvaient être effectués que par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage.
L’Association nationale des élus de montagne (Anem), dans le cadre de son congrès qui s’est tenu la semaine dernière, a pris position dans ce débat. Elle demande – dans une motion votée par le congrès – que l’économie montagnarde soit « libérée du handicap des prédateurs ». Évoquant non seulement le loup mais également l’ours et le vautour, les élus de l’Anem demandent que les politiques conduites par l’État à l’égard des prédateurs restent « sans incidence négative sur le pastoralisme » et estiment que « la préservation et la régulation ne sont pas incompatibles ». L’Anem demande une stricte application du Plan loup, « en adaptant si besoin les autorisations d’abattage », précise l’association qui se dit « inquiète » des récentes décisions des tribunaux.
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